MORT SUBITE DU SUCCESSEUR D’ALASSANE OUATTARA
Victime d’un malaise lors du conseil des ministres mercredi 8 juillet, le Premier ministre de Côte d’Ivoire Amadou Gon Coulibaly est décédé. Il avait été hospitalisé en France pour des problèmes cardiaques.
Il devait être le successeur d’Alassane Ouattara, en tout cas il était son candidat désigné pour la présidentielle d’octobre 2020. Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly dit «AGC» est décédé des suites d’un malaise cardiaque en plein conseil des ministres, ce mercredi 8 juillet. Il avait passé deux mois en convalescence en France, en mai et juin 2020. Greffé du coeur en 2012, il avait même dû se faire poser un stent. Cela n’a, semble-il, pas été suffisant.
Pourtant, le 2 juillet dernier, lors de son retour en Côte d’Ivoire, l’homme s’était déclaré en pleine forme. «Je suis de retour pour prendre ma place aux côtés du président (Alassane Ouattara), pour continuer l’oeuvre de développement et de construction de notre pays la Côte d’Ivoire», avait affirmé le Premier ministre lors d’un discours à son arrivée à l’aéroport.
Protégé d’Alassane Ouattara, il était l’un des favoris pour l’élection présidentielle, qui doit se tenir fin octobre en Côte d’Ivoire. Le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, est mort, mercredi 8 juillet, à l’âge de 61 ans, a annoncé le chef de l’Etat. Le chef du gouvernement s’est senti mal pendant le conseil des ministres et a été évacué vers un hôpital, où il est décédé.
Transplanté cardiaque en 2012, il avait quitté la Côte d’Ivoire le 2 mai pour un « contrôle médical » en France, malgré la fermeture des frontières en raison de la pandémie de Covid-19. Le premier ministre s’était fait poser un stent durant les premiers jours de son évacuation en France, avant de subir, début juin, une seconde hospitalisation, à la Pitié Salpêtrière, à Paris. Il était finalement rentré dans son pays, le 2 juillet.
D’après les premières informations, il aurait fait un malaise lors d’une réunion du conseil des ministres, le premier auquel il participait depuis son retour en Côte d’Ivoire. Il est décédé après avoir été évacué vers la Polyclinique internationale Sainte Anne-Marie (PISAM), dans la commune de Cocody, à Abidjan.
« Je rends hommage à mon jeune frère, mon fils Amadou Gon Coulibaly qui a été pendant 30 ans mon plus proche collaborateur. Je salue la mémoire d’un homme d’Etat, de grande loyauté, de dévouement, et d’amour pour la patrie », a déclaré le président dans son communiqué.
« Il a incarné cette jeune génération de cadres ivoriens de grande compétence et d’extrême loyauté à la Nation. Avec la disparition d’Amadou Gon Coulibaly, la Côte d’Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d’ardeur au travail et d’abnégation », a conclu le président.
Au-delà d’être le Premier ministre de la Côte d’Ivoire depuis 2017, ce fidèle du président ivoirien avait été désigné pour être le candidat du parti au pouvoir RHDP à la présidentielle du 31 octobre prochain. « Je suis de retour pour prendre ma place aux côtés du président (Alassane Ouattara), pour continuer l’oeuvre de développement et de construction de notre pays la Côte d’Ivoire », avait-il dit à son retour la semaine dernière très souriant.
De part et d’autre de la classe politique ivoirienne, les réactions se sont multipliées. L’ex-président Henri-Konan Bédié a été l’un des premiers a réagir dans un communiqué officiel publié dans la nuit de mercredi.