NATHALIE YAMB APPORTE LA PREUVE QUE LE MINISTRE GRÉGOIRE OWONA N’EST PAS CAMEROUNAIS
La dame de Scotchi a encore frappé sec et dur. Nathalie Yamb révèle que le ministre camerounais Grégoire Owona détient « un passeport de l’Union européenne ». Cette réaction fait suite à une interview du ministre Grégoire Owona, membre du comité central du RDPC, accordé à la presse ivoirienne au sujet de l’activiste Suisso-camerounaise.
« J’espère que vous maîtrisez très spécialement votre propre nationalité, Owona Grégoire ? Parce qu’il me souvient que je vous ai croisé dans la file des passagers ayant un passeport de l’Union européenne lors d’un contrôle aux frontières à l’entrée d’un pays européen », a-t-elle révélé.
Une déclaration qui ressemble à coup de pied dans la fourmilière au moment où la double nationalité qui serait détenue par la quasi-totalité des ministres camerounais, fait débat. Plusieurs fois, le nom du ministre Grégoire Owona a figuré dans la liste de ces personnalités. Il n’a jamais formellement démenti.
La loi est claire: le Cameroun ne reconnaît pas la double nationalité, Nathalie Yamb, d’origine camerounaise, a pris la nationalité suisse. Très critique envers Paul Biya et tout son régime, les portes de son pays natal lui ont été fermées pour le motif qu’elle a perdu sa nationalité camerounaise et doit obtenir un visa. Sauf que les consignes ont été données aux ambassades du Cameroun à travers le monde, de ne jamais le lui accorder. En tout cas, si elle faisait l’erreur de fouler le sol du Cameroun, elle serait aussitôt jetée en prison.
Installée de façon assidue en Côte d’Ivoire, l’activiste Nathalie Yamb qui a ravi la vedette à des VIP lors du Sommet Russie-Afrique à Sotchi, où elle a fustigé la France et ses pions installés à la tête des États francophone, elle a été déclarée persona non gratta par les autorités ivoiriennes, sur instruction d’Alassane Ouattara.
Et expulsée manu militari du pays de Félix Houphouët Boigny, sa côte de popularité monte au point qu’en popularité elle devient l’icône de la lutte panafricaniste et a reçu le soutien de l’ancien président ghanéen Jerry Rawllings.