NATHALIE YAMB DIT SES QUATRE VÉRITÉS APRÈS LE COUP D’ÉTAT AU BURKINA
Dès le départ, lors du putsch du 24 janvier, nous avions analysé qu’il s’agissait d’un coup de Sabre, l’opération des forces spéciales françaises, pour remplacer leur mou et défaillant allié Roch Kaboré.
La question qui m’est posée depuis les événements de ce week-end est: Peut-on faire confiance à ceux qui ont chassé Damiba ? On le saura très rapidement. Mais certains indicateurs donnent espoir: la condamnation claire des tentatives malsaines de rétablissement de l’ancien régime par le poltron qui a fui ventre à terre au Togo (au fait, qui l’a exfiltré et pourquoi?), et le recadrage des priorités comme étant la restauration de la sécurité sur l’ensemble du territoire et la sauvegarde de l’indépendance de la justice.
Une chose est certaine: je fais confiance au peuple Burkinabè, à sa vigilance et à sa détermination à sortir de l’enclos françafricain. Et tous ceux qui seront désignés pour s’asseoir dans le fauteuil présidentiel feraient bien de ne jamais l’oublier: au Faso, le peuple n’est pas constitué de moutons apeurés et couchés, mais d’hommes et de femmes debout, qui ne tardent pas à prendre leurs responsabilités et à exercer leur devoir de souverain.
N’oubliez jamais ce que je répète depuis des années: notre nombre est notre force.
L’Afrique ou la mort, nous vaincrons. Bon début de semaine.
LaDameDeSochi
Nathalie Yamb