OMAR DA FONSECA ACCUSE MESSI D’AVOIR FAIT SÉLECTIONNER SES AMIS

Célèbre consultant  de beIN Sports, Omar Da Fonseca, d’origine argentine et grand fan de Lionel Messi, s’est exprimé sur FF.fr sur l’humiliation de l’Argentine contre la Croatie et les critères de Jorge Sampaoli.

 » C’est frustrant, énervant parce que, quelque part, tu sens qu’on n’a jamais eu la possibilité de gagner, qu’on avait zéro repère. Et ce à tous les niveaux. C’est un constat au niveau des critères de sélection pour jouer en équipe nationale. On a eu tellement de suspicions pour voir comment certains arrivaient à jouer. C’est révélateur : on voit beaucoup trop de joueurs sur lesquels tu te dis qu’ils n’ont même pas réalisé les performances nécessaires et qu’ils n’ont pas la carte de visite pour aspirer à évoluer à ce niveau « , déclare le commentateur passionné aux envolées souvent amusantes, mais dont le ton est devenu amer.

Si admiratif de Leo Messi qu’il appelle souvent » mon petit » , il l’accuse cette fois-ci d’avoir pesé pour la sélection de certains de ses proches très loin du niveau requis. Son analyse est pointilleuse et illustrative: « Dans une Coupe du monde, tu ne peux pas faire venir des amis, il faut faire venir les meilleurs ! Oui ! Tagliafico a joué nulle part, Acuna est au Sporting, dans un football lent, pas très compétitif. Il n’a jamais réalisé une bonne prestation en équipe nationale, n’a jamais appartenu à un grand club ou disputé une grande compétition… À la limite, met Pavon, qui connaît la Copa Libertadores ! Il y a Di Maria… Un joueur comme Perotti aurait dû jouer les yeux fermés ! Il y a une addition d’erreurs. C’est à se demander comment ils s’y sont pris pour construire cette équipe et si le seul critère n’est pas qu’ils ont une affinité avec Messi ? Je crois que c’est vrai tout ça. Mais, dans une Coupe du monde, tu ne peux pas faire venir des amis, il faut faire venir les meilleurs ! C’est la base. Je prends le cas de Meza où on me dit « Il va apprendre ». Mais tu n’amènes pas des joueurs dans un Mondial pour apprendre ! Il faut déjà avoir appris. À moins d’être un phénomène comme Neymar, Cristiano Ronaldo ou Messi… Mais Meza, on sait bien que ce n’est pas le cas ».

Par ailleurs, le commentateur qui a milité au départ pour la venue de Sampaoli en Argentine, le vomit déjà : « Sampaoli, quand il était au Chili, je l’adorais. Il me paraissait beaucoup plus humble et plus sensible . Depuis un certain moment, c’est un vendeur de fumée. Contre la Croatie , il a fini par insulter les adversaires(… ) Je veux bien comprendre la rage qu’on peut avoir, l’envie de vouloir tout casser. Mais on a toujours senti qu’il n’y avait pas d’organisation réelle avec lui. À partir du moment où il n’y a pas de ligne directrice, de convictions ».

La sélection et la titularisation de Mascherano lui paraissent incompréhensibles. » Mascherano   ne joue que parce qu’il s’appelle Mascherano. Cela a été un excellent élément. Mais tout le monde, dès les éliminatoires, avait vu qu’il avait été mauvais. Je ne veux pas connaître les raisons de pourquoi on a gardé ce genre d’éléments ».  Et Omar à sa manière  passe en revue les joueurs appelés par le sélectionneur, mais qui ne valent pas une pipe: « Ce que je veux, c’est savoir pourquoi on a pris des mecs comme Salvio, Acuna, Meza, Tagliafico, Biglia… Biglia ! Pendant la Copa America ou les éliminatoires, cela a été un escargot ! Rojo, a disputé quatre matches à Manchester United cette saison. Et ensuite on essaie de jouer à un jeu où il faut relancer proprement avec des mecs comme Mercado ou Otamendi ! »

Même la prestation de son chouchou Messi est revue à la baisse. « Comme qualités intrinsèques de footballeur, personne ne peut le dénigrer. Mais tant qu’on n’essaie pas d’accompagner Messi, de lui créer l’espace… On me dit qu’il marche. Mais il marche encore plus à Barcelone ! Sauf que les Iniesta, Alba, Sergi Roberto, Rakitic, Busquets le soutiennent sur le terrain, ils donnent les solutions. Là, les adversaires n’ont qu’à défendre sur Messi. Mais, oui, on peut dire qu’il joue moins bien ou mal. Mais, encore une fois, il est très mal accompagné » , conclut le consultant.