OWONA NGUINI ET DIEUDONNÉ ESSOMBA BAGARRENT POUR LA GUERRE ANGLOPHONE
Viré de Vision 4 pour ses prises de position qui vont à l’encontre de la ligne éditoriale de la chaîne pro-gouvernementale, Dieudonné Essomba n’hésite pas à fustiger l’échec du régime sur la crise anglophone qui ne fait que s’enliser depuis cinq ans. Après l’attaque d’une église à Bali, l’économiste a encore fait une sortie pour critiquer l’entêtement du régime Biya qui croit dur comme fer vaincre les Ambazoniens par les armes.
«J’ai demandé au Gouvernement de sous-traiter la Sécession Anglophone par une police locale, recrutée dans cette population, maitrisant l’environnement comme les sécessionnistes, intégrée dans la population comme les Sécessionnistes, et qui combattraient plus efficacement les Sécessionnistes, l’armée nationale venant en appui(…)
Cette solution sage exigeait évidemment l’instauration du fédéralisme que malheureusement, le régime autiste de Yaoundé n’en voulait pas(…)Et quand j’ai entendu les intellectuels pousser le Gouvernement à une guerre totale contre les Séparatistes dans ces zones étranges, j’ai compris que le Cameroun était perdu.
Une fois de plus, je demande aux autorités du Cameroun de rejeter les conseils de ces intellectuels et d’écouter la raison en allant au fédéralisme. Le Cameroun unitaire ne gagnera pas cette guerre. Contrairement à ce que soutiennent les va-t-en-guerre, une sécession s’évalue comme un mouvement de libération et non comme une simple guerre qu’on mène aux rebelles», a écrit Dieudonné Essomba.
L’intensification des combats se caractérise par l’apparition de nouveaux modes opératoires, parmi lesquels l’usage d’engins explosifs confectionnés à l’aide de bonbonnes de gaz. « Ce type d’armes est extrêmement nocif, car elle sont surtout utilisées pour commettre des attentats, confie une source sécuritaire ayant requis l’anonymat. Si les terroristes se perfectionnent dans la mise en place de ces tactiques, alors le pire serait à craindre. », déclare un officier de l’armée camerounaise sous-couvert de l’anonymat.