OWONA NGUINI, LE PLUS GRAND SAVANT ET PROPHÈTE DU CAMEROUN
LES ADMIRATEURS DE MATHIAS OWONA NE L’AIDENT PAS; NE L’AIMENT PAS. En voulant le peindre plus beau qu’il ne l’est, les supporteurs de MEON vont le précipiter vers la folie.
Je n’ai rien contre les diplômés ou contre les non diplômés. Mon père, il y a 75 ans, était à l’école coloniale avec Ahmadou Ahidjo et d’autres. Ils avaient le niveau BEPC à la base. Les premiers étaient médecins, les seconds magistrats (je crois) les autres enseignants ainsi de suite pour avoir à la fin les postiers, comme Ahmadou Ahidjo.
Mon père était enseignant. Malgré mes diplômes, jusqu’à son décès il y a exactement 20 ans, il corrigeait mes articles comme ceux d’un enfant ignorant. J’ai d’ailleurs publié des extraits d’un de ses ouvrages pour montrer à quel point il m’était supérieur. Le diplôme n’est donc pas une fin en soi.
Il y a 30 ans, Celestin Monga et moi avions le même niveau universitaire : comme c’est un garçon avide de connaissances, il a tout abandonné pour se rendre aux USA compléter sa formation : aujourd’hui, ses écrits font autorités.
Vouloir ériger Meon en un « monstre de droit » n’est pas lui vouloir du bien, puisqu’il finit par le croire. Nous avons ensemble fait l’université de Bordeaux : tous ceux qui y sont passés, savent qu’avec le doctorat en sciences politique de Meon, jamais il n’aurait pu enseigner du droit à l’Université de bordeaux : je dis bien JAMAIS. J’invite tout ceux qui ont fait leurs études de droit en Occident à me prouver le contraire.
Lorsqu’il « massacre le droit » dans l’affaire Fecafoot, il ne le fait pas sciemment ; il est tout simplement moins outillé en ce qui concerne le droit des associations, qu’un modeste licencié en droit privé.
Les gens qui aiment Meon, doivent lui être d’un bon conseil : puis qu’il adore être traité de « savant », qu’il reparte à Bordeaux trouver un « vrai professeur » qui va l’aider à passer un cap intellectuel : il pourra alors, comme mon parent Roger Gabriel Nlep, venir se « vanter » d’être un Professeur Agrégé des Universités françaises, plutôt que de Cotonou, trop politique, qui l’a d’ailleurs dépassé.
Sinon, il souffrira toujours du fait qu’un changement de ton envers le pouvoir, lui a permis de participer à un colloque, « indigne pour un intellectuel », sur le « chantalisme Biyaiste ». Et que fort opportunément, un décret signé du fameux Ndongo a fait de lui, un Maitre de Conférence ; titre sur lequel pèse une suspicion légitime.
Benjamin Zebaze