France Sur le poteau

PARIS EST MAUDIT, PARIS EST PETIT, PARIS VAUT UNE SOURIS

Avec l’ouverture du score sur une somptueuse reprise de volée de Dani Alves et l’ouverture du score  dès  le premier corner,  puis un magistral lob de Neymar après une passe à l’aveugle de Di Maria, on croyait les carottes cuites avec un avantage de 2 buts à 0 après seulement 21 minutes de jeu. Mais comme d’habitude, Paris a plongé dans la facilité et ses errements défensifs.

C’est grâce à un centre dévié de Kimpembe dans les buts d’Areola  que les Rouges et Noirs ont été relancés à la 39ème minute. À la sortie des vestiaires, le Stade Rennais est complètement ressuscité.  66 ème minute, sur un corner, Mexer décolle et vient couper la trajectoire du ballon au premier poteau. Imparable pour Areola. Quel coup de casque ! 2-2.

Contrairement aux autres balades de santé des années précédentes face aux adversaires très faibles comme Les Herbiers, un club de National, PSG aura trouvé pointure à sa chaussure, faisant craquer Kylian Mbappé à la 118 èmeème minute.

Suspense jusqu’à l’épreuve fatidique des tirs au but où on se répond coup pour coup, mettant à chaque fois le gardien au vent pour 5 à 5. Et on recommence jusqu’à entendre les battements des coeurs des deux entraîneurs. Alors que Rennes vient de transformer son tir, Nkunku tremble, dévisse et envoie la balle dans les tribunes.

Le Stade Rennais qui attendait un trophée depuis 48 ans, vient briser le signe indien face à un Paris décidément maudit. Une année misérabiliste avec un seul trophée pour le club de la capitale qui vient de subir une désillusion en ligue des champions. Depuis l’arrivée des investisseurs du Qatar en 2011, PSG n’a fait que régresser d’année en année. Paris est fini. Paris est tout petit. Paris est pourri. Paris est affaibli. Paris a vieilli.

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