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PATIENCE DABANY, CHANTEUSE ET MÈRE D’ALI BONGO, DEVIENT MENDIANTE?

Elle avait tout. Elle n’a plus rien. Joséphine Kama, plus connue sous le pseudonyme de Patience Dabany, mère supposée d’Ali Bongo et ex-première dame du Gabon, a fait faillite après avoir mené grand train.

L’homme  de la rue n’en croirait pas à ses oreilles. Joséphine Kama, l’ex-première dame du Gabon et mère supposée du dictateur Ali Bongo, est désormais dans une pauvreté extrême.

Du haut de ses 75 ans, l’ex-épouse d’Omar Bongo n’arrive plus à joindre les deux bouts. Selon son entourage, elle peinerait même à se procurer ses produits cosmétiques. « Elle souffre vraiment. Elle a même du mal à s’acheter ses produits de toilette », a confié la source.

Le changement remarquable à première vue est la noirceur soudaine de la peau et le vieillissement du tissu adipeux de l’ex-première dame du Gabon. « Elle est méconnaissable. Elle ne s’entretient plus. Elle a beaucoup noirci. On a l’impression qu’elle faisait du maquillage et qu’elle a cessé de le faire », a renchéri un proche de la famille.


Patience Dabany a pris un sérieux coup depuis sa brouille avec son fils.

S’agissant de l’alimentation, la situation n’est guère reluisante pour la septuagénaire. Elle éprouverait de sérieuses difficultés à s’assurer les trois repas quotidiens ou à respecter les principes diététiques. « Ses repas quotidiens c’est le nkumu (légumes très prisés sa région natale du Haut-Ogooué, ndlr)et le manioc », rapporte un neveu de Patience Dabany.

Sa vie a basculé depuis sa brouille avec son fils adoptif

Il y a quelques années, l’ancienne épouse d’Omar Bongo était parmi les citoyens les plus aisés du pays. Aujourd’hui, elle est ruinée. La chute de la mère du président gabonais est rude. Cette ancienne chanteuse à succès a fait une dégringolade.

Ce personnage controversé a dépensé des centaines de millions de F CFA avec des feymen, croyant fructifier sa fortune. Pourtant, il n’en est rien. Ces truands l’ont considérablement ruinée au fil des ans.

Jusqu’en juin dernier, Joséphine Kama pouvait s’autoriser certaines folies dispendieuses. Car, elle percevait ses loyers et une indemnité de 150 millions de F CFA par trimestre en tant qu’ancienne première dame. Mais à la suite d’une brouille avec Ali Bongo, ce dernier a tout coupé.

Elle subit une punition aux allures de karma

Pour affamer et asphyxier financièrement sa mère, le dictateur a sommé tous ses locataires de déguerpir sans préavis. Citybank, par exemple, a subi la pression du despote pour libérer immédiatement l’immeuble de Joséphine Kama que cette banque louait à Trois-Quartiers, dans le 1er arrondissement de Libreville.

Il en fut de même pour les autres locataires de l’ex-première dame du Gabon. « Le président n’avait pas apprécié qu’elle ameute la famille pour aller faire un sit-in devant sa résidence à la Sablière, en juin dernier lors d’une brouille avec la première dame Sylvia Bongo. Il a décidé de lui faire payer ça », a expliqué un agent de la Garde républicaine, précédemment commis à la sécurité de l’ex-première dame du Gabon.

Mise au pain sec par son fils qu’elle a pourtant souvent défendu avec bec et ongles, Patience Dabany vit très mal cette punition. De temps à autre, elle sollicite de l’aide auprès de certaines connaissances. Au plus fort de sa dèche noire, elle fût contrainte de solliciter un appui financier au président congolais, Félix Tshisekedi.

Ce dernier lui a fait un chèque de 350 millions de F CFA, libellé au nom de son chargé du patrimoine, Fiacre Mpacko Ngoma, en novembre dernier. Cet argent n’aurait servi qu’à payer les arriérés des salaires des domestiques et régler certains problèmes urgents », a relevé une autre source proche de la famille.

En affamant sa mère, Ali Bongo a prouvé qu’il reste foncièrement méchant. Sa réaction péremptoire semble disproportionnée à l’acte posé par sa supposée mère. Cette dernière découvre qu’elle a adopté et élevé un sans-cœur.
A Libreville et ailleurs, d’aucuns n’ont aucune compassion pour la mère du dictateur gabonais. Ils estiment que la septuagénaire subit son karma, à la suite du tort causé à plusieurs familles.

Source : Matin d’Afrique

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