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PATRICE NGANANG REFUSE LA RESTITUTION DES OEUVRES D’ART VOLÉES AU CAMEROUN PAR LA FRANCE

Suite à un rapport sur la restitution des œuvres dites d’art arrachées à l’Afrique, rédigé par Felwine Saar et Bénédicte Savoy, à la demande d’Emmanuel Macron, 7838 pièces ont été répertoriées comme appartenant au Cameroun.

Parmi ces objets, figurent des pièces emblématiques dont un trône du royaume Bamoun. Le pedigree de cet objet, représentatif de l’autorité assise, a été clairement établi. Il s’agit, en effet, d’un trône fabriqué en 1810, en la mémoire de la grand-mère ( Yenu ) et de la mère ( Mandu) du 11e roi de cette dynastie, dénommé Mbouombouo, ayant régné de 1757 à 1813.

Il fut emporté en 1924 par les troupes du lieutenant Prestat venu deporter le roi Ibrahim Njoya vers Yaoundé. Ce trône correspond donc aux critères énoncés pour la restitution à savoir : des objets ayant été arrachés, pillés ou emportés au cours d’opérations militaires.

Dans la confusion que suggère ton incapacité à admirer le travail, le talent et le brio de tes frères, serti d’un tribalisme vibrionnant, tu mélanges dans ton esprit tourmenté, le trône perlé de Berlin, dont les Allemands ont troussé une fallacieuse histoire de don, avec celui figurant dans les collections françaises du Quai Branly. Celui donc concerné par cette restitution.

Après l’avoir exposé en 2011, au même titre que celui de Behanzin, emporté dans les mêmes conditions en 1892, afin que nul n’en ignore, en lien avec le Château de Versailles, nous avons pu convaincre de l’intérêt de son retour parmi les objets emblématiques. C’est un acquis, reste la procédure pour laquelle nous mettons la pression tout comme ces frères et sœurs, que je salue bien haut, qui ont interpellé le monde au Quai Branly.

Les Ivoiriens disent : A connais pas, a demandé…Mounde est donc à ton service pour te « teach » sur les enjeux, le processus et les obstacles de ce dossier et plus largement et à perte de vue sur l’histoire et les ressorts des objets africains anciens. Gratuitement !

Quant à ton disque rayé sur ton opposition à la restitution de ces œuvres aux autorités actuelles du Cameroun, je te conseille les nouveautés de Bona et Valsero : cordes, je crois, et Loups de sortie ! En te demandant pourquoi tu allais creuser des watarouts, construire un ponceau et faire du chahut sur une école en pleine tyrannie ? Biya était là quand tu le faisais. Ce régime, existant depuis 82, était là quand tu faisais tes selfies de « Génération Changeur ». Alors, tu supporteras que nous en fassions de même !

Une fois encore, retiens-le : par ton instabilité, ton obsession du califat, ton tribalisme ridicule, tu es ton propre fossoyeur. Autrement dit, le premier chassement doit commencer par un grand ménage dans ton esprit…

A. Mounde Njimbam
Citoyen Africain-Camerounais
Co-fondateur des Journées Camerounaises du Patrimoine, résolu à ramener les 7838 pièces du Cameroun au Cameroun

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