PAUL BIYA ANNONCE LA TRANSITION GÉNÉRATIONNELLE AVEC LES VIEUX DE PLUS DE 80 ANS
Qu’est-ce Que “La Transition Generationnelle Au Cameroun 🇨🇲? “
N’est-ce pas c’est le fait que le président de la République, 88 ans, le président du Sénat, 87 ans, et le président de l’Assemblée, 81 ans, les principaux personnages de l’Etat, mettent les jeunes sur les motos et restent sur leurs grands chevaux à la tête de l’Etat, depuis 40 ans…
N’est-ce pas c’est le fait qu’on saupoudre l’Assemblee de quelques jeunes et que son président soit un éternel au perchoir, empêchant tout débat de fond sur le problème et la crise du NOSO, toute proposition de loi de l’opposition, tout amendement de sa propre majorité…
N’est-ce pas c’est le fait qu’un président du Sénat, admis tous les trois mois dans les hôpitaux en Europe, continue à 87 ans, après plus de 50 ans de service public, de trôner au perchoir…
N’est-ce pas c’est le fait que dans un pays où la moitié de la population a moins de 20 ans, ce que plusieurs générations retiennent depuis 1982, c’est davantage la voix du président plutôt que le fond…
N’est-ce pas c’est le fait que les Conseils régionaux sont devenus des recycleries d’anciens apparatchiks…
N’est-ce pas c’est le fait que le président qui n’a jamais reçu le moindre inventeur, entrepreneur, ingénieur de génie, le patronat, écrivain de talent, docteur d’exception à la Présidence, en 40 ans, se surprenne des performances de jeunes auxquels l’Etat n’a apporté aucun soutien avant leurs lauriers à l’étranger…
N’est-ce pas c’est le fait que depuis de nombreuses années, les dauphins du président finissent en baleines en prison…
N’est-ce pas c’est le fait que depuis 40 ans, ce qui est sur dans les discours du président, c’est le prochain épithète ou bon mot, style apprentis sorciers, qu’il adressera à une partie de ses compatriotes, plutôt qu’une évaluation de son action…
Honneur, ce soir encore, à tous ces Camerounais qui refusent le salamalekisme- culte au dieu d’Etoudi – et qui s’engagent pour des marches pacifiques, l’exercice des libertés et une citoyenneté qui n’a pas besoin de l’autorisation ou de l’onction du président !
Faire rayonner son pays, c’est d’abord se battre pour la justice, pour la justice sociale !
Faire rayonner son pays, c’est se battre pour que l’on ne gaspille plus l’argent de l’Etat !
Faire rayonner son pays, c’est vouloir l’eau pour tous et non les liqueurs pour un milliard à la Présidence en fin d’année!
Faire rayonner son pays, c’est se battre pour une alternance et des alternatives nouvelles !
A. Mounde Njimbam