PAUL BIYA EXPULSÉ DE L’HÔTEL MEURICE À PARIS
« TRÈS CHER(E)S ET BRAVES CAMARADES, CONFORMÉMENT AUX ACCORDS TACITES AVEC LES OFFICIELS FRANÇAIS, JE VOUS CONFIRME QU’UN TERME SERA MIS AU SÉJOUR DU DICTATEUR USURPATEUR BIYA DANS LES MINUTES QUI SUIVENT.
LA DIRECTION DE L’HÔTEL MEURICE CONFIRME POUR SA PART QUE CE SERA LE DERNIER SEJOUR DE M. BIYA DANS SON ÉTABLISSEMENT. LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS ! », a écrit le général Wanto ce matin sur la page Facebook des Amazones France officiel.
En effet, le général Wanto, la Brigade Anti-Sardinards et les Amazones ont lancé des menaces d’une vague de manifestations ce vendredi et durant tout le week-end au cas où Paul Biya ne quittait pas les lieux. Les responsables de l’hôtel ont promis écourter le séjour du dictateur camerounais et lui demander de vider sa suite avant midi. À 11 heures, les valises étaient étaient déjà faites. Chantal et Paul Biya ont quitté l’hôtel sous les flocons de neige pour prendre la direction du Bourget où ils sont montés dans leur avion pour quitter la France.
Après trois jours de grandes tensions, de manifestations et de confrontations devant l’hôtel Meurice du premier arrondissement de Paris, l’établissement cinq étoiles accuse le coup. Son image s’est dégradée à cause de la présence de Paul Biya. Le régime camerounais a dû faire appel à une centaine de réfugiés et gros bras pour venir se poster devant l’hôtel. Entre cocktails molotovs, projectiles, casses, blocages de la circulation, aboiements, bagarres rangées, la rue Rivoli et ses environs ont connu une vraie guérilla. Les responsables du Meurice qui n’avaient jamais connu une telle situation, ont promis de ne plus jamais acceuillir Paul Biya et les dictateurs africains dans leur établissement.
Après la condamnation de quatre des gorilles par la justice genevoise, Paul Biya avait été contraint de quitter l’hôtel Intercontinental précipitamment à la demande des autorités helvétiques. Le voici de nouveau viré de la France en laissant une triste image d’un vieillard incapable de marcher et honni par la diaspora de son pays.
Cette expulsion est un coup de grâce et marque la fin de ses déplacements en Europe et aux États-Unis. Quel établissement hôtelier accepterait encore perdre sa clientèle et sa réputation pour le dictateur camerounais? Quel supermarché ou magasin de luxe oserait encore acceuillir Chantal Biya pour faire des emplettes ? La fin des temps! Paul Biya est désormais assigné à résidence entre Yaoundé et Mvomeka’a, les seuls endroits au monde où il peut être acceuilli par les joueurs et danseuses de tam-tams.
J. RÉMY NGONO