PAUL BIYA, L’ÉTERNEL INGRAT QUI DRIBBLE LA FRANCE COMME IL A POIGNARDÉ AHIDJO

BIYA: UN INGRAT?

Les français:

Voilà quelqu’un à qui la France a tout donné: les études, l’encadrement, une bourse, le gîte, le couvert, une carrière politique jusqu’à la plus haute marche de l’État et une vie de rêve.

Malgré tout ça, Biya se met en porte-à-faux avec la vision des français et rompt les bans. Il n’est pas d’accord que l’on lui dise à quel moment et à qui céder le pouvoir. En fait, ils ne comprennent rien à son ambition de s’éterniser au pouvoir. Pour mieux les énerver, il va s’allier aux chinois et aux russes pour s’attirer leur protection sous le prétexte de diversifier les partenaires: c’est le clash ouvert.

Ahidjo:

Lorsque Biya revient au Cameroun en 62, Ahidjo le prend sous son aile sous le conseil des français. Là, il va gravir toutes les marches de la haute administration en touchant aux prestigieux postes de sécrétaire général de la présidence de la république puis, de premier ministre. De là, il va bénéficier d’une réforme de la constitution initiée par Ahidjo qui va faire du PM le successeur constitutionnel du président de la République.

En 1982, Ahidjo lui passe la main en démissionnant, faisant de lui le second président de la République du Cameroun, poste qu’il occupe encore jusqu’à nos jours.

Pourtant et ceci quelques années après, consécutivement à un coup d’État pour lequel le régime de Yaoundé va l’accuser d’être l’instigateur, Ahidjo va être condamné par contumace à la peine capitale. Il entendra cette sentence depuis son exil du Sénégal d’où il rendra l’âme quelques années plus tard.

Alors que tout le monde croyait que la mort d’Ahidjo apaiserait Biya en vue de faire rapatrier le corps de son prédécesseur en lui donnant des obsèques nationales, rien jusqu’aujourd’hui.

Pour madame AHIDJO, BIYA n’est rien qu’un ingrat.

Peut-on partager l’avis de dame Germaine AHIDJO?

Leonide Mfoum