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PAUL BIYA RECRUTE 15 MERCENAIRES ISRAÉLIENS POUR SE DÉBARRASSER ÉLIMINER DES OPPOSANTS ET PERSONNALITÉS

Alors que l’ambassade d’Israël au Cameroun s’indigne sur la sortie antisémite du ministre Jean De Dieu Momo , derrière les affaires se poursuivent entre le despote camerounais et les mercenaires israéliens qui assurent la formation des éléments de la milice du régime baptisée BIR ( Bataillon Mobile d’Intervention ).

15 mercenaires israéliens  sont arrivés mardi soir à Yaoundé à bord d’un vol Ethiopian Airlines. Officiellement, ils travailleront avec le BIR et la GO, des unités formées et entraînées par une société israélienne à laquelle se trouve à la tête l’officier Israël Eran Moas. En réalité, ces individus ont été recrutés pour former des tueurs à gage qui seront chargés d’éliminer les opposants , mais aussi des ambitieux du camp du pouvoir qui ambitionnent se positionner pour la succession du vieux tyran.

Alors que les Américains viennent d’annoncer la réduction  à néant de leur apport militaire au régime Biya, Israël continue poursuit son assistance militaire au Cameroun et occupe  un bureau au 14ème eme étage de la Société Nationale d’Investissement ( SNI ) où   Samy Mayer, commande et actionne des opérations secrètes.

Il faut également rappeler qu’après  le départ du général Erez Zukerman qui était le conseiller technique de Paul Biya en charge de la sécurité, c’est le conseiller technique adjoint, Eran Moas qui s’occupe de la sécurité de Paul Biya et est très proche du secrétaire général de la presidence Ferdinand Ngoh Ngoh.

Selon  l’Agence de Presse Panafricaine, un groupe d’avocats Israéliens inquiets demandent des mesures immédiates pour interdire la vente d’armes au Cameroun après des photos d’armes utilisées par Israël dans le cadre de la guerre brutale menée par le gouvernement contre la population du sud du Cameroun anglophone.

L’unité du BIR ( Bataillon d’Intervention Rapide)  a été créée en 2001 dans le but officiel de lutter contre les organisations criminelles. En fait, cette unité, avec la Garde présidentielle camerounaise, est destinée à sécuriser le régime dictatorial de Paul Biya, qui dirige le pays depuis 1982. Biya a créé ces unités en raison de sa méfiance à l’égard de l’armée et de sa crainte d’un coup d’État militaire. contre lui. L’unité Bir est directement subordonnée au président et ne rend compte qu’à lui seul, ce qui est exceptionnel dans le monde entier.

Bien que l’unité BIR reçoive également des armes et un entraînement des Etats-Unis, elle s’appelle «L’unité israélienne», car selon des rapports, ce qui est exceptionnel, outre les services de formation et de conseil israéliens, un ancien officier israélien a commandé l’unité – le lieutenant-colonel (de réserve) Avi Sivan (ancien chef de l’unité israélienne Duvdevan au cours de la première Intifada), qui a été tué dans un accident d’hélicoptère au Cameroun en 2010. Après la mort de Sivan, un autre ancien officier de l’armée israélienne l’a remplacé.

Des images de l’unité BIR, publiées par les médias et fournies par des organisations  des droits de l’homme au Cameroun, permettent de conclure que les soldats camerounais  utilisent des armes israéliennes, notamment Galil, Ace Galil, des fusils Tavor et des mitrailleuses Negev.

L’unité du BIR qui mène la lutte contre Boko Haram, est l’une des principales unités accusées de crimes. Ainsi,  le rapport 2017 d’Amnesty international «Les chambres secrètes de torture au Cameroun» décrit des actes de torture graves commis sur des civils – hommes et femmes – ainsi que sur des enfants et des personnes handicapées, dans des centres de détention non officiels, dans des bases servant l’unité d’opération BIR, et même dans son siège au Nord du pays. La torture comprend: des coups (avec des câbles électriques, des baguettes en bois ou en métal, des chaînes, des machettes, etc.), des battements répétés des pieds pour empêcher le détenu de marcher, en attachant ses bras et ses jambes derrière son dos (appelée «la chèvre»). ”), attachant les bras et les jambes du détenu ensemble derrière son dos et les suspendant dans les airs (appelé“ The Swing ”), asphyxie en enfonçant la tête du détenu dans un bidon d’eau, provoquant des brûlures au corps du détenu, arrachant des ongles, électrocution et plus. Les détenus devaient exercer leurs fonctions corporelles sur eux-mêmes ou dans un seau et ils ne bénéficiaient d’aucun traitement médical.

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