PAUL BIYA SOLLICITE L’AUTORISATION DE DÉBARQUER EN SUISSE AVEC UNE MILICE ARMÉE
Après la déferlante médiatique créée par la révélation que j’ai faite concernant l’organisation du voyage du couple présidentiel camerounais pour la Suisse à l’abri des projecteurs et des flashs afin de dribbler la Brigade Anti-Sardinards, toutes les organisations anti-Biya de la diaspora ont activé toutes leurs sonnettes d’alarme pour réserver un acceuil féerique au couple Chantal et Paul Biya avec des bombinettes de tomates pourries, et les crottes de chiens des poubelles éventrées.
Après les directs de la Brigade Anti-Sardinards sur leurs pages Facebook, Paul Biya , l ‘indéracinable roi de Yaoundé, a pris peur d’aller tomber dans le piège et se faire enrouler dans la boue par les éboueurs de la Brigade Anti-Sardinards qui ont déjà pris la route de Genève dimanche . Ça défouraille dans tous les coins au palais d’Etoudi où Paul Biya n’est toujours pas sorti paré de ses gilets pare-balles pour aller monter dans l’avion et se rendre sur un terrain où il y aura la guerre .
Dans un message porté numéro 018 MF/ CAB/PR adressé par le chef de protocole du cabinet civil de la présidence de la république Simon Pierre Bikele, il est demandé à l’ambassadeur du Cameroun en Suisse de faire des démarches auprès des autorités helvétiques pour autoriser les gros bras de la milice camerounaise, spécialistes de la gâchette facile, de débarquer à Genève avec des armes à partir du dimanche 7 avril 2019 (voir correspondance ci-dessus ). Ce qui ne s’est jamais fait nulle part en Europe!
En effet, quand le chef d’Etat camerounais voyage à l’étranger , aucun des éléments de sa garde n’a droit au port d’arme. C’est le pays d’accueil qui organise sa sécurité lorsqu’il s’agit d’une visite officielle. Or, dans sa correspondance, le chef de protocole du cabinet civil de la présidence de la république du Cameroun précise qu’il s’agit d’une visite privée d’un mois.
Le plus intriguant est la qualité d’armes que porteront les bras potelés autour de Biya: les PA Glock calibre 9 millimètres qui sont des pistolets semi-automatiques, et les PA Jéricho, qui sont fabriqués par la société israélienne Israel Weapon Industries, et qu’utilisent les commandos du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) formés par les mercenaires israéliens. Quand on additionne le nombre de munitions des membres de ce commando, on trouve 630 balles réelles ! Paul Biya va donc faire la guerre contre les Camerounais en territoire suisse! Une première dans les relations internationales !
Détail après détail, quand on analyse tous les éléments et leurs rôles dans le puzzle, on se rend compte que c’est une milice tribale composée des éléments d’une même ethnie : Mendeme Rodrigue ( chef de bataillon), Ottou Meka Mike Davy ( chef d’escadron ), Ze Landry Stessy ( Enseigne de Vaissseau), Nna Moïse ( adjudant ), Nloubouli Max Moslain( Premier maître ), Mendo Bitegue Olivier ( Adjudant ), Lema Ferdinand ( Maître principal ), Koumba Sylvestre Osé (Adjudant chef major), Fonkou Mba Blaise Russel ( Lieutenant) Et pour camoufler, on greffe un vieux champignon du régime dans la délégation , le colonel Holong Étienne .
Paul Biya confond la Suisse au Cameroun où il vit dans sa bulle du bunker présidentiel et peut abattre les manifestants comme il veut et quand il veut, avec une cruauté insoutenable. Les Camerounais ont déjà saisi le palais fédéral suisse pour avertir que Paul Biya est prêt à transformer Genève en terrain de guerre comme il l’a fait dans les régions anglophones, mais qu’ils sont aussi capables de relever le défi. La fièvre monte. Si Paul Biya monte à Genève, soit il va repartir par la fenêtre, soit il ne retournera plus dans son pays touristique, le Cameroun, puisqu’il y a déjà une plainte déposée contre lui à l’ONU par maître Éric Dupond-Moretti pour séquestration de Maurice Kamto et ses lieutenants du MRC.
J. RÉMY NGONO