Afrique

PAUL KAGAME LANCE SON PREMIER SATELLITE

Détruit par le génocide en 1994, le Rwanda s’est rapidement relevé pour avancer au galop vers le développement et la technologie. Les élèves sont équipés des ordinateurs fabriqués au Rwanda. Et maintenant, tout le pays sera couvert d’internet jusqu’aux fins fonds des villages.

Pour cela, le gouvernement rwandais a lancé son premier en s’appuyant  le fournisseur de connectivité Internet britannique OneWeb. Le satellite rwandais a été  lancé le 27 février 2019 à 23 h 38, depuis le centre spatial de Kourou en Guyane. Cet équipement  fait partie des six que l’entreprise britannique a propulsés à la fois dans l’espace mercredi dernier.

La première école qui bénéficiera de la nouvelle connectivité sera le groupe secondaire St Pierre Nkombo. D’après la ministre des Technologies de l‘information et de la communication et de l’Innovation Paula Ingabire, il aurait fallu dépenser près de 2 milliards USD pour étendre le traditionnel réseau de fibre optique jusqu’à l’île de Nkombo.

Elle a indiqué qu’au-delà des écoles, le satellite aidera aussi à connecter les communautés reculées dans lesquelles elles sont installées. « Investir dans les technologies spatiales fait partie de notre mission plus large : réduire la fracture numérique en offrant des possibilités numériques égales aux communautés rurales et éloignées », a souligné la ministre.

Greg Wyler, le fondateur et président de OneWeb, a soutenu que la connectivité qui sera fournie aux écoles et communautés reculées « leur permettra de réaliser leurs rêves et permettra au Rwanda de devenir une plaque tournante de l’innovation technologique ».

Après le vent du  génocide de 1994 qui a fait plus de 800.000 morts, le pays voit dans les nouvelles technologies un moteur de sa renaissance avec le déclic high tech.

Le président Kagame mise sur le numérique et sur une nouvelle génération technophile pour développer le pays. Les entrepreneurs high-tech en herbe se retrouvent au kLab, financé par le gouvernement et des organisations internationales. Un environnement propice aux échanges, à l’émulation collective et à l’éclosion des start-up. La création est essentiellement virtuelle, que ce soit des sites internet, des services par sms, ou des applications pour téléphones portables.

Pendant ce temps, dans les pays d’Afrique francophone, on trouve plutôt qu’internet et les réseaux sociaux sont dangereux. On bloque souvent internet, on surveille Facebook, l’accès à la connexion  est très coûteux, les opérateurs français de Télécoms comme Orange haussent les prix.

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