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PLUS DE 26 MILLIARDS POUR LES OBSÈQUES DE LA REINE ELIZABETH II

Onze jours après la mort d’Elizabeth II, les Britanniques  rendent un dernier hommage à la reine ce lundi. Un jour férié a été déclaré et 2 millions de personnes sont attendues entre Londres et Windsor. Avec plus de 500 hauts dignitaires étrangers présents, 2 millions de personnes dans les rues et la famille royale en procession à découvert, le pays n’a pas connu un tel défi de sécurité depuis la Seconde Guerre mondiale. Des dépenses monstrueuses, et c’est l’Etat qui paie.

Aucun chiffre officiel n’a été communiqué, mais une chose est sûre : les obsèques grandioses vont coûter cher aux contribuables britanniques : de 35 jusqu’à 40 millions d’euros selon les différentes estimations. Et si on convertit en francs CFA, ça donne 26 milliards  206 millions 140 mille  240 francs CFA!

À titre de comparaison : les obsèques de la mère d’Elizabeth II, la reine-mère, aussi prénommée Elizabeth, en 2002, se sont chiffrées à 6,2 millions d’euros.

En 1997, autre enterrement dans la famille royale : celui de la princesse Diana. Coût estimé : entre 3 et 5,7 millions d’euros. À chaque fois, la dépense principale était la sécurité. Mais la facture des funérailles d’Elizabeth II devrait monter encore plus haut, puisque ce sont les premières funérailles d’État depuis 1965, et la mort de Winston Churchill. C’est surtout la mise à l’arrêt du pays qui va coûter cher : le jour des funérailles de la reine est férié, alors de nombreux supermarchés et chaînes de magasins seront fermés. Une interruption de l’activité économique malvenue, alors que le Royaume-Uni traverse une crise de grande ampleur.

On estime  que le congé national, décrété lundi pour les funérailles, privera l’économie britannique de plusieurs milliards, même si des revenus touristiques en compenseront une partie. Sans parler des multiples coûts liés aux changements sur les billets de banque, les pièces de monnaie, les passeports, les timbres, etc.

En 2002 lors du jubilé de la reine, les Britanniques ont bénéficié d’une journée sans travailler pour célébrer les 50 ans de règne d’Elizabeth II. Selon un rapport de l’ONS, son impact négatif a été de 2,3% du PIB sur le mois. Lors du décès de la princesse Diana en 1997, une situation similaire avait été observée.

 

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