POCHETTINO VA PORTER PLAINTE CONTRE LA VAR APRÈS AVOIR REGARDÉ LA CAMÉRA 40 FOIS!
Après la remontada subie au Camp Nou en 2017, le PSG vient encore de prendre une autre remontada en Espagne, cette fois-ci au Santiago Bernabeu. Et à chaque échec, le club de la capitale désigne les coupables. Déjà en 2018, après le faux pas au Bernabeu, c’est Unai Emery qui a été viré. Et maintenant, c’est Mauricio Pochettino qui est sur le siège éjectable.
Piteusement éliminé de la Ligue des champions avant les quarts de finale après la défaite face au Real (1-3, 2-3 en score cumulé), le club de la capitale traverse l’une des pires saisons de l’ère qatarie et le premier responsable semble déjà désigné : il est de plus en plus probable que l’entraîneur argentin ait dirigé à Madrid son dernier match européen depuis le banc parisien. S’il devrait achever la saison en cours et offrir à Paris un dixième titre de champion de France, Pochettino n’ira, en revanche, vraisemblablement pas au terme de son contrat, qui s’achève en juin 2023.
Incapable de produire un fond de jeu malgré un effectif de qualité, Pochettino affiche un pitoyable à l’extérieur où il n’a remporté aucun match en ligue des champions cette saison. Et au lieu de faire une autocritique, le technicien argentin se réfugie plutôt derrière une faute de Benzema sur le gardien parisien qui aurait effondré toute l’équipe. Interview :
Sensations après cet échec : « La déception est grande et nous partons avec de la douleur, car nous avons eu des occasions de marquer plus de buts. »
L’explication de la défaite : « Un sentiment d’injustice, à cause du but encaissé. C’est une faute évidente de Benzema sur Donnarumma. La charge émotionnelle a changé ensuite et nous avons été très exposés. C’est un coup dur, car nous étions meilleurs dans le match nul. Nous avons été meilleurs sur 180 minutes de football. Le Real Madrid, c’est vrai, n’avait rien à perdre à 1-1 et test jeté en attaque. »
L’erreur de Donnarumma : « Ce n’est pas une erreur parce que c’est une faute claire. J’ai revu les images entre 30 et 40 fois, avec toutes les caméras. Ce n’est pas une erreur du gardien de but, c’est une faute. Les petits détails comptent et le VAR n’a pas vu de faute décisive. C’est un facteur déterminant qui a influencé le mental des deux équipes et du stade. Nous avons eu le contrôle du jeu et des occasions. »
L’arbitrage : « Le premier but a changé le match. Je me demande ce que fait la VAR, pour moi il y a faute sur Donnarumma. C’est une honte. Après cette situation, le match a changé. c’est impossible de ne pas parler d’abord de cette grosse erreur faite par les arbitres. C’est difficile à accepter, et je ne pardonnerai pas. Je ne peux pas parler des performances, je pense que c’est incroyable que ça arrive en 2022. »
Loin de remobiliser ses troupes, le technicien parisien se montre pessimiste sur la suite de la saison qui attend le PSG, après la fin de son parcours dans une compétition, qui est pourtant l’objectif du projet QSI : » ce sera compliqué de gérer cette équipe après ce résultat. On le sait tous : l’objectif du Paris Saint-Germain, c’est la Ligue des Champions. Les joueurs vont être énervés, ce sera difficile de changer leur état d’esprit, ce sont des choses qui arrivent. Dans un moment comme celui-là, il va falloir se rappeler des bons souvenirs. Vous pouvez perdre contre le Real Madrid, l’une des meilleures équipes du monde, mais vu comment ça s’est produit, c’est très difficile de l’accepter. »