QUAND LA CIA AVAIT ANNONCÉ CORONAVIRUS
C’est un petit livre à la couverture Rouge qui est réapparu sur les réseaux sociaux ces dernières heures. C’est aux éditions Robert Laffont en 2009,qu’est apparu « Le Nouveau Rapport de la CIA : comment sera le monde en 2025 ? ».
La quatrième édition d’un rapport de l’agence de renseignement américain tentait comme à l’accoutumée de prédire l’avenir du monde et ce pour pour quinze à vingt ans. La prospective d’une pandémie mondiale s’avère étonnamment juste.
C’est dans un encart intitulé « le déclenchement possible d’une pandémie mondiale » que les experts de la CIA avaient décrit un scénario très proche du Covid-19.

Ils avaient prévu » l’apparition d’une nouvelle maladie respiratoire humaine, virulente extrêmement contagieuse pour laquelle il n’existe pas de traitement adéquat, pourrait déclencher une pandémie mondiale. »
Chose étonnante! le rapport avait même prévu les zones et les circonstances de l’émergence de nouveau virus: »
« Si une maladie pandémique se déclare. Ce sera sans doute dans une zone à forte densité de population, de grande proximité entre humains et animaux. Comme il en existe en Chine et dans le Sud-Est asiatique où les populations vivent au contact du bétail. »
« Les pratiques d’élevage à l’œuvre dans ces zones sont des vecteurs de contagion virale au sein des populations animales et de transmission à l’homme », soulignent les auteurs en rappelant l’exemple de la grippe H5N1.
Aussi, ils avaient rajouté alors qu’il y aurait une identification tardive de la maladie en cas de manque de moyens adéquats pour la détection de la maladie.
Les analystes redoutaient alors le risque de pandémie
« IL FAUDRAIT DES SEMAINES POUR QUE LES LABORATOIRES FOURNISSENT DES RÉSULTATS DÉFINITIFS CONFIRMANT L’EXISTENCE D’UNE MALADIE RISQUANT DE MUTER EN PANDÉMIE. »
Rappelons que la prédiction s’est avérée réaliste puisque les premiers cas de Covid-19 ont été recensés le 31 décembre à Wuhan en Chine. Il a alors fallu un mois plus tard pour que l’OMS ne déclare l’état d’urgence sanitaire.
Les auteurs avaient alors ajouté que la présence de malades asymptomatiques serait un facteur aggravant :
« EN DÉPIT DE RESTRICTIONS LIMITANT LES DÉPLACEMENTS INTERNATIONAUX, DES VOYAGEURS PRÉSENTANT PEU OU PAS DE SYMPTÔMES POURRAIENT TRANSPORTER LE VIRUS SUR LES AUTRES CONTINENTS ».
D’après la CIA, un choc économique global secouera la planète avec une « dégradation des infrastructures vitales et des pertes économiques à l’échelle mondiale ».
Enfin, la CIA avait alors tenté de rassurer en rappelant que les centres de recherches américains travaillaient à la mise en place d’un vaccin qui réduirait le risque d’une telle pandémie.
En 2014, le Conseil de sécurité national (NSC) de la Maison-Blanche avait alors formé une unité de lutte contre les pandémies avec des experts mondialement reconnus.
Toutefois cette dernière avait été supprimée en mai 2018 par l’administration Trump.