QUI SONT DONC LES INFILTRÉS DE LA DIASPORA RÉVOLUTIONNAIRE
Le dernier mot à la mode dans le landerneau politique camerounais est « infiltré ». Par définition conceptuelle,l »infiltré est une personne étrangère, ennemi, qui reussit à se retrouver par des entourloupes dans un corps homogène, fermé.
L’infiltré dans un parti politique ou une organisation est donc être un adversaire, un ennemi en mission de sabotage, sous les oripeaux de militant ou de membre qui réussit à rentrer dans le cercle fermé, décisionnel de ce parti, de cette organisation, du cercle fermé ou du système pour l’influencer negativement, collecter des informations réservées ou le détruire de l’intérieur.
À cet effet, une personne qui n’a pas accès au cœur des décision d’une organisation, d’un parti ou d’ un parti, pour en modifier la ligne, la vision, ou qui est dans l’impossibilité d’eventer les plans, ne saurait être considérée d’infiltrée.
Accuser tel ou tel d’infiltré sans que cette personne soit à même d’influencer profondément un système, un plan d’ action ou une organisation, n’a pas de sens.
C’est de la pure calomnie.
Pour coller aux faits, en l’état actuel des choses et à l’analyse, tous ceux qui sont accusés d’infiltrés de la révolution de part et d’autre, ne le sont aucunement, car la revolution suit son cours normal et la mobilisation est de plus en plus forte.
D’ailleurs, il n’ y a rien de secret ou des raisons de craindre une infiltration quand tous ceux qu’on accuse de part et d’autre d’infiltrés, appellent publiquement le peuple à se mobiliser, à être prêt.
Car la révolution camerounaise repose actuellement sur un seul point : la mobilisation du peuple pour faire adopter un code ou un système électoral consensuel qui éviterait une succession de gré à gré à la tête du Cameroun.
Seront considérés d’infiltrés tous ceux de l’intérieur, qui demandent au peuple de ne rien faire sous prétexte que le temps va régler cette affaire ou qu’il ne faut pas sortir parce que c’est très risqué.
Me Christian Ntimbane Bomo