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RÉVÉLATIONS INCENDIAIRES CONTRE MONSEIGNEUR JEAN MBARGA, ARCHEVÊQUE DE YAOUNDÉ

Monseigneur et Cher Cousin,

Vous me contraignez à m’adresser à vous à travers cette première lettre ouverte. Toutes mes tentatives discrètes, depuis votre désignation à la tête de l’Archidiocèse de Yaoundé pour freiner votre élan de cupidité n’ont donné aucun résultat. J’ai utilisé divers canaux y compris la Nonciature apostolique. Ma dernière tentative date du 04 juillet dernier. C’est pourquoi, selon les enseignements de Notre Seigneur Jésus Christ, vous êtes désormais pour moi « comme un païen et un publicain » (Mt18.17).

Très cher cousin,

Je vous demande solennellement de stopper votre aventure chimérique de me voler mes biens sociaux, intellectuels, fonciers et immobiliers. Vous savez parfaitement ce que vous devez faire pour cela.

Vous êtes entré en fraude pour prendre la présidence d’une association d’ingénierie financière que j’ai fondée en 2006 avec pour but de contribuer à l’autofinancement de l’Archidiocèse de Yaoundé. J’en suis à ce jour l’unique contributeur financier. Vous n’avez pas hésité à tromper la religion de Monsieur Jean Claude Tsila en sa qualité de Préfet de Yaoundé, pour vous faire délivrer dans une totale confidentialité, c’est-à-dire en pleine nuit, un récépissé rectificatif de déclaration d’association où vous vous octroyez, en mes lieu et place, le titre de Président de cette association dont vous n’êtes même pas membre.

Revêtu de ce titre obtenu par tromperie et fraude, vous avez demandé au Président du Tribunal de Yaoundé, Monsieur Timba, de vous autoriser à convoquer le conseil d’administration de ma société La Foncière S.A. Vous avez alors utilisé le référé d’heure à heure. Une procédure « expéditive » dont le jugement est exclusivement basé sur les apparences. Les questions de fond n’étant pas discutées. Vous avez osé tromper un Juge en lui demandant de « vous aider » à relancer prétendument ma société. Une société qui ne vous appartient pas et qui n’appartient pas à l’Archidiocèse. Vous avez obtenu les faveurs de son jugement, alors même qu’une procédure au fond contestant la qualité dont vous vous prévalez est pendante devant le même tribunal…

Très cher cousin,

Un évêque ne vole pas. Il ne ment pas. Il ne fait pas de trafic d’influence. Il ne pose pas d’acte de corruption morale ni matérielle. Il ne cherche pas à s’enrichir à titre personnel. Il ne ruine pas frauduleusement les fidèles de son diocèse. Il n’arnaque pas les congrégations « étrangères »…Il n’agit pas de nuit.

Le problème dans l’Archidiocèse de Yaoundé, c’est que lorsque vous êtes mariés et que vous avez des familles à entretenir, vous devenez de vrais oiseaux de nuit. Vous oubliez tous les vœux que vous avez prononcés en plein jour lors de votre ordination presbytérale. Votre sacerdoce devient un instrument de trafic ; un paravent qui couvre votre propension à vous enrichir matériellement, le plus souvent au détriment de l’Eglise que vous prétendez servir.

C’est ainsi que vous avez transformé la Procure diocésaine en intendance de famille. Vous y avez installé dès le premier jour de votre prise de service, femme et beau-frère. Votre but étant de faire de cette Procure, avec l’assurance du secret, une officine de blanchiment de biens et d’argent mal acquis. L’enrichissement de votre foyer conjugal et de votre belle famille sont finalement les motivations peccamineuses de votre funeste cupidité.

Très cher cousin,

L’opinion publique a été solennellement informée du fait que « notre Eglise est livrée aux forces des ténèbres par les suppôts de Satan et certains faux membres de cette Église… des faux frères » (dixit Mgr Joseph Alphonse Akonga Essomba, homélie prononcée aux obsèques de Mgr Benoît Balla, août 2017).

Il semble bien que c’est à vous qu’il pensait. Il ne vous connaît que trop bien pour vous avoir vu piller à petite échelle le grand séminaire de Nkolbisson et plus tard la Procure diocésaine dont votre prédécesseur a eu l’imprudence de vous confier la gestion en 2002. Il sait que pour de l’argent, vous ne reculez devant rien.

C’est ainsi que les soupçons que le bras armé de ces forces maléfiques et le visage de faux frère soient ceux de l’Archevêque que vous êtes, sont de plus en plus évidents aux yeux d’un grand nombre de fidèles et d’observateurs.

Pour ma part, j’envisage de dénoncer votre mainmise sur mon patrimoine que vous essayez de me ravir. Je vais également mettre au grand jour vos multiples compromissions et combines indignes d’un Evêque.

Si vous persistez dans votre aveuglement je vous traînerais devant un tribunal criminel et devant la justice internationale des droits de l’homme. Vous y arriverez avec votre vrai visage. Celui d’un prédateur en soutane coiffé d’une calotte. Un doux prédateur décoré d’un pallium souillé de la merde et du sang dans lesquels vous nagez.

Il faudra bien que le Saint Père réalise l’immense erreur dans laquelle il a été induit en vous nommant à la tête de l’Archidiocèse de Yaoundé. Le cas échéant, j’espère qu’il vous fera rapidement subir le sort qu’il réserve ces derniers temps aux membres infâmes du clergé. Les marchands du temple.

Que Dieu nous soit une Aide !

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