SAMUEL ETO’O DANSE LA VALSE AVEC VALSÉRO
« Cher Valsero,
J’aurais aimé me joindre à mes compatriotes, à vous les miens, pour partager ce moment fort, cette consécration de ta carrière, cet honneur à notre culture. Au-delà des divergences d’opinions, la culture restera le ciment de notre unité. Oui, j’aurais aimé t’écouter au Zénith mais la date du concert ayant été récemment modifiée, les contraintes de mon agenda international m’obligent à séjourner hors de France. Je vibrerai avec vous à distance. Bon spectacle et que les dieux de la forêt soient avec toi. # Big Up Bro ! @valserofficiel
Samuel Eto’o »
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Sous les vents ensauvagés de cette autre journée (pleine de crasse sous le ciel du Cameroun) durant laquelle deux policiers, se prenant en grippe, allaient en venir aux mains, devant des populations médusées et leurs armes jetées au sol comme de banales choses; il eut une brise, arrivée sous la forme d’une caresse apaisante des dieux : c’est Eto’o, disant d’aimables mots, à un certain Valsero; faisant fi, le temps d’une annonce, de leurs divergences politiques.
Oups! On la tient, notre preuve! nous, partisans et artisans d’un espace public apaisé, nous la tenons…
La preuve qu’une conversation républicaine, dépouillée des oripeaux de la sauvagerie, est encore possible dans ce pays ; par delà nos appartenances et autres clivages.
Monsieur Eto’o, cher Valsero, Merci.
Merci de faire vibrer nos coeurs, au rythme du chant de la fraternité républicaine et humaines.
«Nous sommes tous frères».
LPW.
