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SCANDALE D’ÉTAT : LE SOSIE D’ALI BONGO EST DÉMASQUÉ

Qui dirige le Gabon depuis octobre 2018? C’est la question qui est au bout des lèvres avec la signature déformée du chef d’État gabonais déformée apposée sur un document du sommet de la CEEAC organisé par le Gabon le 18 décembre 2019. Et pourtant, avant la découverte de cette signature juridiquement contestable parce que non authentique , les décrets signés par Omar Bongo avant et après l’AVC sont les mêmes.  Comment donc expliquer qu’il signe maintenant comme un enfant de 5 ans qui apprend à faire des courbes? Comment expliquer  ce changement de signature avec une main atteinte de tremblotte alors qu’on le dit totalement guéri?

De ce qui précède, un constat s’impose: les signatures des décrets et autres décisions attribuées à Ali Bongo après son AVC survenu en octobre 2018, ont été scannés par une organisation mafieuse  au sein du palais. Qui sont-ils ? Qui dirige ces manoeuvres ? Les soupçons d’un sosie d’Ali Bongo ressurgissent avec de fortes convictions. Démonstrations.

« Le vrai Ali Bongo n’a jamais quitté Ryad depuis fin octobre 2018 !

I. Chemin faisant vers l’Inde, je me suis arrêté en Arabie. Je vais faire deux ou trois révélations dans les prochaines heures. Mais dès à présent, еt même si ma parole est de nouveau mise en doute, je suis au regret de le dire parce que c’est un devoir : Ali Bongo n’a jamais quitté Ryad depuis son AVC fin octobre 2018.

II. Le Sommet de la CEEAC était une tragi-comédie présidée par un acteur de cinéma. Ce sommet qui a énervé tous les chefs d’État présents et absents mais surtout le Président du Tchad, n’a jamais été organisé par Ali Bongo, le vrai. « , révèle  Bruno Ben Moubamba, nommé ministre d’État en 2017 et vice- Premier ministre par Ali Bongo lui-même.

Depuis le début du mois de février 2019, l’ancien vice-Premier ministre Bruno Ben Moubamba (BBM) affirme qu’Ali Bongo Ondimba ne serait pas Ali Bongo Ondimba ! Selon lui, le président gabonais, qui a fait quelques apparitions médiatiques depuis l’accident vasculaire cérébral qu’il a subi en octobre en Arabie Saoudite, serait en réalité un sosie du véritable Ali Bongo .

Sur sa page Facebook, l’ancien ministre du Logement détaille abondamment sa thèse, analysant notamment les photos disponibles. Ici, selon lui, les sourcils ne correspondent pas. Là, « une tache jaune » sous l’oreille gauche du président serait du silicone, utilisé afin de crédibiliser l’apparence d’un sosie.

Et voici une signature bizarre qui vient finalement conforter sa thèse qu’Ali Bongo n’est pas mort, mais ne dirige plus. Il est substitué par un sosie qui, tantôt s’appuie sur une canne à gauche, parfois à droite comme lors de son apparition à la Fondation Jeanne Ebori pour jouer le Père Noël.

Vendredi 20 décembre 2019, la Coalition pour la nouvelle République s’est exprimée sur la polémique autour de la fausse signature d’Ali Bongo  du 18 décembre , lors du 9ème sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale. À travers un communiqué, l’opposition a dénoncé  ce qu’elle qualifie d’énième « mise en scène » qui conforte l’idée d’incapacité dont est désormais frappée le chef de l’Etat gabonais  Ali Bongo Ondimba de diriger .

Armele Yembi Yembi, porte parole de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine Jean Ping et de la Coalition, a d’abord fait remarquer que ce 9ème sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, a été  un échec au regard de la participation de seulement 5 chefs d’Etat sur les 11 : « Aucun chef d’Etat des pays frontaliers n’a fait le déplacement. Ce qui en dit long sur le faible poids diplomatique de M. Ali Bongo dans l’espace CEMAC ».

Pour la Coalition, « ce sommet renforce davantage la conviction des Gabonais de l’incapacité d’Ali Bongo a diriger le Gabon depuis qu’il a été victime d’un Accident vasculaire cérébral le 24 octobre 2018 ». Et pan! « La différence notable entre la signature apposée par Ali Bongo Ondimba sur le communiqué final des travaux de la CEAC et celle qui apparaît sur les autres actes récents réputés signés de lui », ajoute la Coalition .
« Il s’agit là manifestement de faux, un des indicateurs les plus visibles qui vient s’ajouter à la multiplication d’actes d’imposture à la tête de l’État et aux forts soupçons d’utilisation de sosies pendant plusieurs mois, dans un contexte général d’usurpation, depuis 2016. Toute chose conduisant à évoquer la haute trahison », a martelé Armele Yembi Yembi. Et c’est reparti : sosie d’Ali,  qui es-tu?

J. RÉMY NGONO

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