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SÉGOLÈNE ROYAL VA MENDIER L’ARGENT CHEZ ALI BONGO

Ségolène Royal se fait dézinguer par la presse française pour son soutien au dictateur Ali Bongo pourtant épinglé en France par la justice pour les biens mal acquis.

« En visite cette semaine à Libreville, l’ex-ministre de la Transition écologique apporte une caution verte à un régime épinglé pour ses dérives, notamment par la justice française. », écrit le journal Libération.

 

« Pendant quarante et un ans et jusqu’à sa mort en 2009, Omar Bongo Odimba, le père de l’actuel président Ali Bongo Odimba, a su soigner ses invités : Il a financé toute la classe politique française, tout en amassant sa propre fortune, qui a largement profité à ses héritiers. A défaut de bénéficier à son peuple.

Ségolène Royal peut-elle l’ignorer ? Elle se trouve en ce moment à Libreville alors que la capitale gabonaise accueille «la semaine africaine pour le climat» parrainée par l’ONU et l’Union africaine, en amont de la COP27 qui aura lieu en novembre à Charm el-Cheikh en Egypte. », poursuit le journal.

« Et voilà un article d’un journal français sur la Françafricaine socialiste, la bien nommée Ségolène Royal et son machin-association de pacotille au service de l’imposture et du vol des élections en Afrique Noire francophone, de la barbarie et de la régente arabo-berbère Sylvie Aimée Nadjma au Gabon.

Elle ne pouvait pas rater cette occasion de renflouer les caisses de son association bidon en allant apporter sa caution au dictateur impotent Ali Bongo. Ah l’argent du Gabon n’a vraiment pas d’odeur ni de couleur…On se demande pourquoi la France perd du terrain en Afrique francophone subsaharienne ?Honte à vous ! », s’offusque un opposant au régime dictatorial sur sa page Facebook.

Arrivée  au Gabon dans le cadre de la Semaine africaine du climat organisée du 29 août au 2 septembre , Ségolène Royal, présidente de « Désirs d’avenir pour la planète », a été interpellée par le mouvement « TropCtrop ». Cette association de défense des droits de l’homme rappelle à l’ancienne candidate à la présidence en France, que « les premiers poumons à défendre sont ceux des populations « humaines » et que la « justice climatique n’a de sens que si la justice et les droits humains sont préservés ».

Pour TropCtrop, « en acceptant cette nouvelle invitation », Ségolène Royal « prête le flanc à un système qui opprime les peuples ». Ce qui fait que le mouvement lui a demandé de ne pas participer à cette Semaine du climat à Libreville. « Nous vous appelons plutôt à vous faire l’alliée d’une Jeunesse qui certes souffre, mais s’éveille et ne se laisse pas d’autre choix que celui de s’organiser pour vaincre les dictatures et toutes les nébuleuses qui oppriment les peuples, destructrices de l’humanité », indique le mouvement.

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