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SÉRIE D’ATTAQUES DES POSTES DE POLICE À BAMENDA

Le calme et la sérénité sont loin de revenir dans les deux régions anglophones où les affrontements entre les forces de sécurité et les groupes sécessionnistes se poursuivent. Et dans cette guerre asymétrique, le danger peut surgir n’importe où à tout moment. La ville de Bamenda connaît une serie  d’attaques sécessionnistes depuis le 8 mars 2020, jour de la célébration de la journée internationale de la femme.

Dix personnes, au moins, ont été blessées dimanche dans la ville anglophone camerounaise de Bamenda (Nord-Ouest), lors d’une explosion survenue pendant le défilé de la Journée internationale des droits de la femme.

La moitié des personnes touchées, dont deux au moins dans un état jugé préoccupant, sont des hommes en tenue qui assuraient la sécurité de la parade au centre de ladite cité, en proie depuis plus de 3 ans à des violences sécessionnistes.

L’engin explosif, actionné à distance, aurait été placé sur les lieux pendant la nuit précédente par des activistes de l’indépendance des régions d’expression anglaise.

Quelques heures plus tôt, deux attaques simultanées, toujours attribuées à des séparatistes, sont survenues nuitamment à la brigade de gendarmerie et au commissariat de la ville de Galim (Ouest) frontalière du Nord-Ouest.

Ici, ce sont deux agents de la police, deux femmes gendarmes et un civil gardé à vue, qui ont trouvé la mort alors qu’au moins deux autres personnes étaient grièvement blessées.

À en croire un responsable de la sécurité en service dans la ville la vingtaine d’assaillants, lourdement armés, sont arrivés sur des motos après avoir réussi à paralyser la ligne d’approvisionnement en électricité.

Ils ont, après leur forfait, repris la direction de la région du Nord-Ouest en emportant plusieurs armes et des munitions. L’attentat de Bamenda selon le bilan établi par le gouvernement, a causé la mort d’un militaire. Il y a eu sept blessés graves, dont cinq (04) militaires, deux (02) fonctionnaires de la Police et un (01) civil.

Hier lundi 9 mars 2020, les unités de police de la Division Régionale de la Police Judiciaire du Nord-Ouest, le commissariat Central numéro 3 et le Poste de Contrôle des ESIR, ont subi des attaques de façon simultanée  dans la ville de Bamenda. Les auteurs de ces attaques étaient des hommes armés. Les forces de défense et de sécurité présentes dans cette région anglophone, ont réussi à repousser ces attaques.

On suppose que ces attaques visaient la libération des personnes suspectes arrêtées hier dans le cadre de l’attentat qui a eu lieu à Bamenda, lors de la célébration de la Journée internationale de la femme. Lors de sa conférence de presse, le ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji a indiqué que 8 suspects ont été interpellés. Et le gouverneur de la région du Nord-Ouest,  a confirmé que  que ces personnes sont  en train d’être exploitées.

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