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 » SOIT NOUS GAGNONS, SOIT LA FIN DU MONDE »

Plus le temps passe , plus les menaces d’une guerre nucléaire sont brandies du côté de la Russie. Et la télévision d’État n’hésite pas à faire des annonces en ce sens.  » Soit nous gagnons, soit cela se terminera mal pour toute l’humanité. » C’est ainsi que s’est exprimée la rédactrice en chef de Russia Today, Margarita Simonyan, sur le plateau de la chaîne de télévision d’Etat Russia 1 dans une séquence repérée par le compte Russian Media Monitor sur Twitter.

La journaliste pro-Poutine a continué de s’en prendre aux « Occidentaux ». « Ils croient tous que nous allons perdre et que l’Ouest va gagner. Ils ne comprennent pas que c’est impossible. C’est simplement impossible, ça n’arrivera jamais », a-t-elle ajouté.

Ce n’est pas la première fois que cette journaliste qui a pignon sur rue fait une telle analyse qui sonne comme un avertissement très sérieux. « Soit nous perdons en Ukraine, soit la Troisième Guerre mondiale commence. Je pense que la possibilité d’une Troisième Guerre mondiale est plus réaliste » avait déjà  affirmé en fin avril  sur Russia1 Margarita Simonian, à la tête de la chaîne d’information russe Russia Today, média banni dans l’Union Européenne.

Pour cette journaliste russe pro-Kremlin, « l’idée que tout se termine par une attaque nucléaire me semble être le scénario le plus probable, à mon grand désarroi, mais c’est inévitable ».

Sur cette même chaîne, un analyste n’avait pas hésité à proposer l’utilisation de missiles Sarmat, les nouveaux missiles russes pouvant transporter jusqu’à 10 têtes nucléaires, dont Vladimir Poutine s’était vanté d’être en capacité de les faire fonctionner.

Sur le plateau il est alors expliqué le temps que mettrait un missile pour atteindre des villes européennes : « Il va de Kaliningrad à Berlin en 106 secondes. De Kaliningrad à Paris en 200 secondes », et jusqu’à Londres « en 202 secondes ».

Le premier analyste a continué de louer son utilisation : « Un missile Sarmat et c’est réglé, il n’y a plus d’îles britanniques », affirmait-t-il en assurant être « très sérieux » dans ses déclarations. Et quand le présentateur lui apporte le point que personne ne survivrait à de telles frappes. L’analyste invité répond : « On repartirait sur une page blanche ».

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