SOS: POUR AVOIR ADRESSÉ UNE LETTRE À L’ONU, UN INNOCENT EST ENVOYÉ PAR LE RÉGIME DANS UN CAMP DE CONCENTRATION

Voici les photos de la honte qui accompagnent la lettre au vitriol du fils de ZOGO ANDELA, adressée au secrétaire général de l’ONU au sujet de l’état de santé déplorable de celui-ci. Cette missive est donc la cause du transfèrement disciplinaire de la prison centrale de Yaoundé Kondengui où il a passé environ 10 ans pour la prison de haute sécurité à la camerounaise, la prison principale. Ce pénitencier de triste mémoire BM est réservée de tout temps à l’embastillement des prisonniers politiques ou « ennemis » de la République.
Depuis le 27 décembre dernier, ZOGO ANDELA est logé dans le même quartier et le même local que le leader des séparatistes ambazoniens, SISSIKU AYUK TABE et certains membres de la secte Boko Haram où il occupe dorénavant le mandat (lit) laissé par Maurice KAMTO.

En effet, le transfèrement de ZOGO ANDELA est le fruit des ragots d’un détenu de la prison centrale de Yaoundé, un certain Christian EKOTTO MBIMBÉ qui bénéficie des sorties et ne cesse de fréquenter certaines personnalités de la magistrature et des renseignements, aux qui il aurait laissé entendre et faire croire que la lettre d’un certain MONE ZAMBA qui brocardait le Ministre délégué auprès du ministère de la justice, Jean de Dieu MOMO serait l’oeuvre de ZOGO ANDELA.

Il ne reste pas moins vrai que la lettre et les photos ci-dessous prises dans dans sa cellule de la prison centrale, acte légitime et courageux d’une famille en détresse qui dénonce les atteintes à la vie de son parent qui se voit traiter injustement comme un terroriste. C’est à croire qu’on n’a plus le droit de se plaindre. Dire la vérité au Cameroun est devenu un crime passible de la pire des sanctions.

La lettre du fils de ZOGO ANDELA adressée à Antonio Guterres dénonce les tares d’une république inégalitaire, une république du deux poids deux mesures. Elle s’adresse aux 25 millions de Camerounais que nous sommes. Elle nous interpelle tous sur notre indifférence face à l’injustice. Cette lettre est pleine de courage, d’audace. Elle est exemplaire pour des millions de jeunes Camerounais et dans de tel cas, la sanction de ZOGO ANDELA est un déshonneur et une balafre de plus sur le visage de notre pays.

Dans cette lettre qui met à découvert le visage hideux de notre système gouvernant, il n’y a pas une once de mensonge, tout est vrai malgré l’invraissemblace des faits relatés. C’EST HONTEUX, PATHÉTIQUE ET SCANDALEUX POUR NOTRE PAYS ET SES DIRIGEANTS.
À ne point douter, cette lettre et ces photos montrent à suffire, mieux que mille discours et de manière irréfragable que notre pays va très mal. Mais est-ce pour autant qu’il faille confondre la cause du mal et la victime du mal ?

Est-ce logique que ZOGO ANDELA soit traité de terroriste parce qu’il assume courageusement, le risque pris en dénonçant ces travers que 25 millions de camerounais subissent dans le silence de leur misère, de leur peur ou tout simplement de leur lâcheté en remettant avec fatalité leur sort entre les mains de Dieu, tout en l’accusant sans gloire de les avoir abandonnés.

LE CAS ZOGO ANDELA, doit interpeller toutes les personnes éprises de paix et de justice, attachées aux droits de l’homme.

Cette lettre et ces photos ne peuvent laisser indifférent quiconque honnit les inégalités, les discriminations, et le fait du prince.
En la lisant, nous sommes des ZOGO ANDELA Camerounais ou pas parce que l’injustice n’a ni de tribu, ni de religion, ni de clan, ni de sexe. Elle peut frapper chacun d’entre nous à travers nos enfants, nos proches ou par nous-mêmes. La justice reste le socle et le ferment du vivre-ensemble ; partageons-la.

AINSI POUR SAUVER LE CAMEROUN, NOTRE UNIQUE ET PRÉCIEUX BIEN COMMUN, ENSEMBLE ET UNIS, COMBATTONS AVEC DÉTERMINATION, SANS PEUR ET AVEC COURAGE TOUTE FORME D’INJUSTICE, en pensant à Martin Luther King qui disait : << une injustice commise contre un seul être humain est une injustice de trop, car elle est commise contre toute l’humanité. >>

N’HESITONS PAS À ÊTRE SOLIDAIRE ET À SOUTENIR TOUS LES MARTYRS DE L’ÉTAT DE DROIT COMME ZOGO ANDELA.

LES PATRIOTES