TENTATIVE D’ASSASSINAT DE L’OPPOSANT ET ENNEMI DE PATRICE TALON: KEMI SEBA RÉAGIT
Après l’agression par balles réelles sur l’opposant béninois Galiou Soglo, Kemi Seba a réagi sur ses réseaux sociaux pour dénoncer ces pratiques d’un autre âge qui, malheureusement, sont pratiqués par les dirigeants africains pour museler toute contradiction pour se maintenir au pouvoir.
Kemi Seba parle surtout des événements politiques constatés cette semaine concernant Ousmane Sonko, homme politique sénégalais et Président du PASTEF, accusé de viol par une professionnelle d’un salon de massage dakarois et du tentative d’assassinat sur Galiou Soglo.
Et concernant le potentiel candidat aux élections présidentielles du 11 Avril 2021, Kemi Seba n’accuse ni de loin, ni de près le régime en place. Mais la seule chose qu’il a pu souligner avec certitude et selon ses connaissances, est qu’entre le président Patrice Talon et Galiou Soglo, il n’existe pas une relation tendre.
«Au Benin, Ganiou Soglo, ancien Ministre de la Culture et des Sports sous Yayi Boni, ancien ami intime du Président Patrice Talon et devenu ces dernières années l’un de ses nombreux virulents opposants; a été criblé de balles hier soir au Benin.»
«A ce stade de l’enquête, rien ne permet d’affirmer qu’il s’agit d’un acte de répression politique venant du sommet de l’Etat. Par contre, ce que nous pouvons affirmer avec certitude, c’est que Ganiou Soglo et Patrice Talon se détestent intensément, aussi bien politiquement qu’humainement» a-t-il fait savoir.
Ainsi, Kemi Seba apporte son soutien à Galiou Soglo actuellement aux urgences à l’hôpital Cnhu de Cotonou.
«Toujours est-il que nous apportons sans réserve notre soutien à Ganiou Soglo, dans l’épreuve qu’il traverse et que nous condamnons avec la plus grande fermeté, la tentative de meurtre dont il a fait l’objet. Tentative qui, quoi qu’on en pense, semble revêtir un caractère politique, que cela provienne du sommet de l’Etat, ou d’autres concurrents politiciens…»
Dimanche soir, sur TV5 Monde, Ganiou Soglo se disait fatigué, mais heureux d’être en vie : « J’ai une balle dans le thorax, proche de mon cœur, donc je ne peux pas dire que je suis en pleine forme. Je n’ai rien vu. J’ai juste entendu les vitres exploser et à un moment donné, j’ai réalisé que j’étais touché. Quand on est attaqué, cela se passe en une fraction de seconde et vous n’avez pas le temps de réaliser. »
Les principaux leaders de l’opposition se sont relayés à son chevet ce week-end. Ganiou Soglo n’a pas souhaité faire de commentaire. « Je ne veux indexer personne », a-t-il dit, qualifiant tout de même le climat pré-électoral actuel de « clivant ».
En tout cas, il a souligné qu’il était hors de question de se retirer de la course au palais de la Marina : « Je compte aller jusqu’au bout. Je vais aller me soigner. S’il plaît à dieu, aux mains de nos ancêtres, je vais rentrer très rapidement pour continuer à battre campagne car, dans tous les cas, même si la Céni ne retient pas ma candidature, je serai candidat. »