TOP SECRET : FRANC-MAÇONNERIE ET ROSE CROIX NÉES EN AFRIQUE ?
Selon les défenseurs d’une certaine orthodoxie (maçonnique), les grands mouvements dits Gnostiques à l’instar de la Franc-maçonnerie, la Rose-croix et leurs différents démembrements tirent leur essence de l’Egypte antique. Afin que cette affabulation cesse définitivement de détourner nos fères sémites les moins avertis sur la question, retenez déjà que cette fausse parenté, montée de toutes pièces par certains intellectuels occidentaux, trouve ses origines durant l’ère de la XVIIIème dynastie, période durant laquelle Kémet (le Continent Noir) entamait sa descente aux enfers suite à des problèmes internes d’ordre politique mais aussi par les multiples agressions des peuples d’Outre-Mer (Hyksos, Assyriens, Perses, Romains, Grecques, arabes).
Ce pan essentiel de l’histoire de Kémet qui n’a cessé d’être occulté correspond aux années de règne des adorateurs d’AKHENATON dans la basse Egypte. En plus d’être un ordre religieux, les Adorateurs d’AKHENATION participaient à l’exercice du pouvoir politique. Face à leur volonté manifeste de s’emparer progressivement de la basse Egypte dans son entièreté, ils croisèrent sur leur chemin le général d’armée, HOREM HEB (HORUS est dans la joie/HORUS est en liesse) qui fomenta un coup d’Etat (le tout 1er de l’histoire de l’humanité), occasionnant la fuite des populations et des prêtres adorateurs de AKHENATON, dont certains avaient contractés des alliances avec les HYKSOS. Cet événement ayant contribué à la réhabilitation du culte de HORUS et AMON a subséquemment fragilisé l’Egypte, entrainant de multiples scission territoriales (fractionnement/division du territoire), avec comme résultat le métissage des peuplades Noires d’Egypte avec les peuples nomades venus d’Europe, d’Asie et d’Orient, éduqués dans les règles les plus strictes du patriarcat.
Sachant que à cette période en Afrique/KEMET le trône revenait aux femmes (Matriarcat), et que certains de ces étrangers avaient déjà élu domicile en Egypte, certaines femmes, traumatisées par la phallocratie ont pu accéder à leur tour aux rennes les plus élevées de la Nation. Ce qui fait que la gestion de la chose publique dans l’Egypte antique était guidée par le ressentiment, la haine de l’homme, et la défense des intérêts des peuples occidentaux dont ces femmes étaient issues. C’est d’ailleurs cette autre phase de la vie des anciens Egyptiens qui a définitivement désintégré l’organisation sociale de ce qui restait comme forteresse aux kémites, rendant tout le pays perméable aux multiples intrusions et agressions qui définitivement le mettrons à genoux.
S’en est suivi la fermeture du temple de DENDERAH avec l’interdiction formelle de pratiquer la religion africaine au risque d’être tué. Les détenteurs des savoirs initiatiques de ces écoles des mystères, furent brutalisés, humiliés, puis forcés de divulguer nos savoirs secrets (arcanes) à des hommes non-initiés et animés d’intentions malsaines. C’est de cette manière que les Platon, Aristote, Thalès, Eudoxe, Pythagore, Anaximandre de Milet et bien d’autres ont eu accès à nos sciences car, jamais ils n’auraient été admis à recevoir le Verbe ancestral dans nos maisons de vie ou temples (Per-Ankh). Concomitamment, cette période trouble caractérisée par la compilation frénétique et désorganisée de nos textes sacrés marquait ainsi la période de gestation des écoles se revendiquant de la Gnose prétendument égyptienne, notamment la Franc-maçonnerie et la Rose-croix.
Cependant, il est urgent de rappeler que ces savoirs qui ont été volés chez nos très lointains ancêtres noirs étaient manipulés dans un respect et une observance très rigoureuse des règles, codes et vertus Cardinales de la déesse MAAT. La MAAT, principe d’Ordre, d’Equilibre, de Justice et d’Equité était le schéma directeur qui organisait la dispensation de la science sacré aux élèves dans les temples. Ces enseignements avaient pour but ultime de LIBERER l’homme et AMELIORER QUALITATIVEMENT son quotidien.
Curieusement, ce Code des Vertus Cardinales qui orientait la spiritualité dans les temples et hors des temples en Afrique a été complètement inversé par les occidentaux pour être rebaptisé plutard CORPUS HERMETICUM. Les Rédacteurs de cet opuscule, devanciers des philosophies Maçonniques, Rose-croix et rosicruciennes s’en sont servi pour DOMPTER LES MASSES, LES CONTROLER et LES ASSERVIR en répendant l’IGNORANCE et l’OBSCURANTISME. Pour cette raison, ils se sont constitués en Ordre Esotérique (cercle ou société sectaire et élitiste regroupant les détenteurs des secrets qui donnent accès au bien être psychosomatique). Se distinguant des cercles exotériques et de la masse dont les enseignements reçus menaient à la servitude.
Autre révélation, le CORPUS HERMETICUM, document par excellence des sociétés secrètes occidentales s’est inspiré de HERMES TRISMEGISTE (le trois fois grand considré comme un initié et un savant sans pareil au sein de ces Ecoles philosophiques occidentales. HERMES est d’ailleurs le nom d’une loge maçonnique soit dit en passant.
Ce que beaucoup d’intellectuels nient est que HERMES TRISMEGISTE, personnage fabuleux et imaginaire de la mythologie grecque est une copie on ne peut plus pale de l’Egyptien et Pères des SCIENCES THOT de son vrai nom DJEHUTY A A A (le 03 fois grand) et qui accumule en lui les 03 savoirs fondamentaux (A- Savoir Être ; A- Savoir Faire ; A- Savoir Vivre) soit Grand de cœur, Grand d’Esprit et enfin, Grand par la mise en application de son Savoir. L’autre fait est que SESHATOU, SESHATA, SASHA, SESHAT (Divinité Féminine) était la matrone de THOT et de tous les savants. D’ailleurs le mot SESH que nous employons quelques fois était utilisé pour désigner les Erudits et enseignants dans les temples d’initiations aux mystères. Chose remarquable, au regard de la place qui est réservée à la femme en occident.
A contrario, nulle part il n’est mentionné dans ces corpus philosophiques et liturgiques venus d’ailleurs le nom d’une femme, encore moins dans les textes des religions dites révélées. En un mot, le CORPUS HERMETICUM est un document dont les enseignements procèdent du détournement, de l’inversion, sinon du dévoiement des prescriptions de la MAAT, des lois cosmiques et des enseignements de THOT/DJEHUTY AAA.
Au risque d’argumenter indéfiniment à ce sujet, nous sommes forcés d’admettre que ni la Franc-maçonnerie ni la Rose-Croix ne reposent sur des valeurs africaines. Toutes deux n’ont complètement rien à voir avec l’Egypte Antique au regard des valeurs spirituelles que ces deux ordres spirituelles ont et qui s’opposent drastiquement. Ce qui scientifiquement sonne le glas de cette fallacieuse théorie qui a d’ailleurs amené certains intellectuels à commettre des ouvrages dits « scientifiques » pour consolider cette croyance en l’africanité de la Franc-maçonnerie et de la Rose-Croix.
Elouga BEKONO (Beyem-Evu)