TOUT SAVOIR SUR LES 130 VÉHICULES BLOQUÉS DE L’ARMÉE FRANÇAISE AU BURKINA
Le convoi militaire de l’armée française en transit au Burkina Faso à destination du Niger est composé de matériel italien, danois et tchèque, en plus du matériel français. Au total, 130 véhicules dont 20 blindés d’escorte et autant de camions de dépannage et de soutien. La logistique contient également des poids lourds civils chargés de matériaux de construction, de nourriture, d’outillage, de pièces de rechange, et de carburant.
En tête du convoi, trois (03) imposants blindés Griffon du 3e RIMa de Vannes (Morbihan), appuyés par un VAB (véhicule de l’avant-blindé) du 6e régiment du génie d’Angers (Maine-et-Loire) pour détecter les engins piégés et de les neutraliser.
A cela s’ajoute des hélicoptères du groupement tactique Désert Aérocombat, des hélicoptères Tigre et Gazelle pour procéder à des vols de reconnaissance pour dissuader les assaillants, localiser des présences suspectes et engager le combat
Malgré ce arsenal et les dispositions sécuritaires pour assurer le transport du matériel, ce convoi peine à traverser le territoire Burkinabè. Une vague de contestation des populations contre la présence militaire française qui serait complice des attentats terroristes dans la région a conduit des jeunes burkinabè à bloquer le convoi d’abord à Bobo Dioulasso, Boromo, Ouagadougou et Kaya dans le Centre-nord, où le cortège a été obligé de rebrousser chemin après 03 jours de blocage. Ce long convoi aux derrières nouvelles, a été stoppé à Loango (à environ 30 km de Ouagadougou).