Accusé levez-vous Afrique

UN BÉBÉ VIOLÉ ET ENTERRÉ DANS UN SAC PAR UN PASTEUR

Hier nous vous parlions d’un scandale impliquant un réseau de pasteur accusé notamment de : meurtre d’une mineure, viol sur mineure, harcèlement sexuel sur mineures, escroquerie etc. Dans l’acte 1 publié hier soir, nous nous sommes évertués à vous présenter la genèse de ce problème, les différents acteurs, ainsi que le père (Mr BIDIMA de Blondel Godefroy) du bébé de 16 mois (EBELLA Marie Victoire) qui est décédée dans des circonstances opaques chez un pasteur et dont le corps a été emballé dans un sac « bandjock » et inhumé en catimini, selon le père de la défunte.

C’est important de vous présenter avant toute chose les acteurs principaux de cet épisode.

– Mr BIDIMA de Blondel Godefroy, le père de la défunte bébé. BIDIMA est aussi l’ex fiancé de ATSAMANAMA Josiane avec qui il a eu 5 filles durant 20 ans de vie en concubinage;

– EBELLA Marie Victoire, la défunte, l’une des filles sus citées ;

– ATSAMANAMA Josiane, la fiancée de Mr BIDIMA, mère de ses 5 ans;

– Le couple EBELLA constitué de Mme NYASSALA BIDJA epse EBELLA et Mr EBELLA le pasteur. Il faut marteler que Mr NYASSALA BIDJA epse EBELLA est la tante de Josiane ATSAMANAMA.

Sans plus tarder, nous vous conduisons au bord de l’acte 2. Mettez vos ceintures de sécurité. Retenez vos larmes parce cette partie fait froid au dos. Ça fait pitié. Ça fait pleurer.

Nous avons reçu une panoplie de documents et preuves à nous fournir par Mr BIDIMA qui a saisi les tribunaux de Yaoundè depuis 2018 pour réclamer justice. Mais l’affaire bat de l’aile.

L’appréciation des ces documents nous renseigne que Marie Victoire était née le 17 février 2017 de son père et de sa mère cités plus haut.

Le père ayant quitté le Cameroun pour la France le 15 octobre 2018, sa famille restée au Cameroun le temps qui trouve des moyens pour les faire le retrouver en France. Tandis qu’il y était, à en croire les affirmations de Mr BIDIMA, le couple EBELLA constitué de Mr EBELLA alias pasto et son épouse NYASSALA, la tante de Josiane, tous 2 adeptes des églises dites de réveil manipule sa fiancée et l’entraîne dans leur église dénommée « Lumière du Peuple » , située au carrefour Olympique à Yaoundè. Il continue en nous confiant que ce couple ne s’est pas seulement contenté de prendre sa famille en otage dans la dite église de réveil mais, lui a imposé une rançon de 2 millions de Fcfa sinon il perdrait la paternité et le contrôle de tous ses enfants. Chantage auquel il n’a pas cédé.

Mr BIDIMA dans la suite de son témoignage nous explique qu’en annonçant son arrivée au Cameroun à fiancée prévue entre juillet ou Août 2018 et en lui promettant de lui envoyer de l’argent afin de trouver un nouveau appartement pour préparer son arrivée au pays, le couple EBELLA étant au parfum a compris que le moment était indiqué pour lui faire plus de pression à fin de lui soutirer de l’argent.

Que courant Juin 2018, le couple EBELLA a envoyé leur fils VOUNDI Cedric, avec une voiture, dans la nuit déménager toute sa maison et prendre sa famille pour la maintenir en otage dans leur domicile à Mendong, un quartier de Yaoundè.

<< Pendant un bon moment, Josiane ne me prenait plus au téléphone. C’est le 10 juin, après long silence, que Josiane a en fin décroché mes appel et m’annoncer que si je veux causer avec mes enfants ou les voir, je dois d’abord exécuter les demandes de sa tante dame Nyassala, en occurrence, lui payer cette somme de 2 millions sinon que moi même je descende immédiatement au pays négocier avec elle car elle ne veut rien entendre autre chose de moi et ne voudrait pas être que je l’embête. J ai répondu à Josiane que je ne négocie avec personne sur nos enfants et que d’ailleurs je ne voyage plus car sans mes enfants, ma présence là-bas ne servira à rien.>>, nous confie larmoyant le père de la défunte Marie Victoire.

Poursuivant son témoignage, Mr BIDIMA nous livre que le matin du 17 juin 2018, pendant que Josiane et sa tante NYASSALA étaient au marché, sa fille aînée âgée de 16 ans ses autres sœurs ont constaté que la défunte Marie Victoire chauffait, convulsait, faisait la diarrhée et était toute pâle. Sa fille aînée va rapidement se transporter le bébé au marché. NYASSALA, tante de Josiane décide de la conduire chez un vendeur de médicaments de la rue, appelé docta. << Ce dernier leur parle d’une infection alimentaire ou pulmonaire, sans aucun examen ou diagnostic, et prescrit des doses de perfusion à l’enfant, aucun changement jusqu’au lendemain 18 juin, alors que la situation s’aggravait que je suis informé par d autre source. Toutes mes demandes et alertes d’emmener ma fille a l’hôpital dans une clinique et à ma charge ont été un fiasco. Ils sont reparti chez le docta, ce dernier voyant la situation plus critique a pris la clé des champs et les demandé d’aller l.attendre surplace à la maison, la soirée du 18 juin 2018, la tante de Josiane exige plutôt les prières de délivrance pour soigner l’enfant qui n’avait plus aucun soin dans la nuit vers minuit et 2 heure du matin du 19 juin ils réveillent les autres enfants constatant la mort de Marie Victoire, avec un tissu attaché à la bouche pour empêcher le liquide de couler, ce liquide qui coulait simultanément à la partie fécale, nasale au buccales.>>, articule Mr BIDIMA qui ajoute par ailleurs que :

<< Immédiatement, le couple EBELLA a appelé 2 personnes soi-disant de leur église, qui sont arrivés à bord d’une voiture, ils ont mis ma fille Marie Victoire sans vie dans un sac « bandjok « ( sac carrelé, du marché) prendre la direction du village du pasto Mr EBELLA, se précipiter pour aller enterrer ( dissimulé les circonstance de la mort brutale de ma fille Marie Victoire).>>

Selon l’ex de Josiane, cette dernière s’était confiée à une personne de confiance, lui révélant que quelque chose de louche s’est passé là-bas en brousse au lieu où ils sont partis pour l’enterrement. Elle s’est limitée en dévoilant qu’elle même avait été empêchée d’être au lieu où ils disent avoir enterré son enfant. Puis ils sont retournés à Yaoundé à Mendong pour informer aux gens de la mort de la petite Marie Victoire.

Si on a rien à dissimuler, comment comprendre qu’un bébé qui décède à 2h du matin chez un pasteur et à 6h du matin la famille de son père ne voit ni son corps ni où on l’a inhumé ?

Le père affecté nous dit qu’aussitôt il a appris le décès de sa fille, il a envoyé sa belle mère et sa famille récupérer le reste de Marie Victoire. Mais une fois sur les lieux, elles n’ont  trouvé aucune trace de la petite Marie Victoire.

C’est pourquoi il a saisi la justice depuis 3 ans aujourd’hui pour faire la lumière sur cette affaire. Mais depuis lors le dossier n’a aucune suite. Il n’a trouvé d’autres moyens de venger sa fille que de dénoncer.

Paul Chouta (PC) Agrégé à la prison de Kondengui

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