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UN CHEF D’ÉTAT AFRICAIN RECRUTE UN OFFICIER SUPÉRIEUR POUR GARDER SES CHAUSSURES

Au pouvoir sans partage depuis plus de 29 ans, le Président Idriss Déby tient à son fauteuil mais aussi à sa vie au point où un garde du corps qui plus est un haut gradé de l’armée,  lui tient ses chaussures à la main lors des visites des places mortuaires.

Lors des voyages du Président Idriss Déby, la route entre le Palais rose et l’aéroport est souvent coupée toute la journée. Les forces de sécurité du Président et les policiers sont visibles un peu partout dans les rues, les hôtels, … avec une multiplication des mesures de sécurité bloquant ainsi toutes les activités dans les quartiers résidentiels.

Même dans son fief à Am-Djarass, le Président Idriss Déby se promène armé jusqu’aux dents.

Le passage du cortège présidentiel crée parfois un climat d’intimidation et de peur au sein de la population face au dispositif militaire mis en place tout le long. La phobie du complot permanent pousse souvent au déploiement de l’escadron blindé de la Direction Générale des Services de Sécurité des Institutions de l’État (DGSSIE) tout autour de l’aéroport avant le départ de l’homme qui tient le Tchad d’une main de fer depuis près de trois décennies. Une question demeure: de qui Idriss Déby a-t-il peur? Des Tchadiens qui l’auraient élu ? Chercherait-il à impressionner son peuple qui croule déjà sous le poids de la misère ambiante ?

Pour présenter ses condoléances à la famille, le Président Idriss Déby s’est rendu cet vendredi après-midi au quartier Diguel Est, dans le 8ème arrondissement, au domicile du 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, feu Mamadou Kourtou.

Sous les tentes dressées, c’est dans une ambiance de deuil que le despote tchadien a été accueilli à Diguel Riyad, dans le 8ème arrondissement municipal, au domicile du 2ème vice-président de l’Assemblée nationale, Mamadou Kourtou, décédé le 29 juillet dernier à Rabat au Maroc, à l’âge de 69 ans. A la place mortuaire, ses collègues députés à leur tête, le voleur de l’Education et président de l’Assemblée Nationale, Dr Haroun Kabadi, des notables, des amis, connaissances et plusieurs anonymes compatissent avec les proches parents de l’élu du 8ème arrondissement. Comme veut la tradition musulmane, Idriss Déby s’acquitte de la fatiha, le rituel pour appeler la miséricorde du Tout-puissant sur le défunt.
Mais, sur la place mortuaire, tout le monde a constaté avec beaucoup d’étonnement que le garde de corps, juste derrière le Président, a gardé dans ses mains les chaussures du Chef, voir sur la photo ci-dessus. Idriss Déby a-t-il peur que les visiteurs lui volent ses belles sandales ? Tellement il n’a pas confiance en nous qu’il fait garder même ses chaussures lors de ses déplacements.

Source: TchadConvergence

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