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UN CHEF D’ÉTAT AFRICAIN TABASSE UN MINISTRE FRANÇAIS ; PAUL BIYA GIFLÉ PAR UN MINISTRE

Les gifles monumentales dans l’Histoire africaine

Revisitons l’histoire des gifles dans l’histoire africaine.

– Bokassa gifle et tabasse le conseiller Afrique du Président Français Valery Giscard d’Eistaing

René Journiac était le conseiller Afrique du président français Valery Giscard d’Eistaing. Fin 1979, au cours d’une rencontre de chefs d’Etat à Franceville au Gabon, celui-ci se permit de faire des remontrances à Jean Bedel Bokossa de Centrafrique sous un ton paternaliste. Bokassa entra dans une colère noire ; il bondit sur lui, le gifla et le rossa correctement.

René Journiac va perdre la vie quelques mois plus tard au Cameroun dans des conditions troubles et non élucidées. Le 6 février 1980 alors que l’avion de Journiac est sur le point d’atterrir sur le tarmac de l’aéroport de Ngaoundéré au Cameroun, le président Ahmadou du Cameroun se lève pour se rapprocher de la piste d’atterrissage ; subitement l’avion disparait et s’écrase dans la broussaille. René Journiac meurt sur le champ.

– Le ministre Victor Ayissi Mvodo gifle le ministre Paul Biya (actuel président du Cameroun)

Depuis leurs années d’école, Ayissi Mvodo n’a jamais aimé Paul Biya. Et la détestation va se poursuivre à l’intérieur du gouvernement. En 1975, ils sont tous les deux membres du gouvernement lorsque Ayissi Mvodo assena une violente gifle à Paul Biya dans le bureau du Président Ahmadou Ahidjo. Il fallut venir l’arrêter pour qu’il ne rudoyât pas Paul Biya. Ayissi n’avait jamais aimé Paul Biya et ne le cachait pas.

En 1968, il s’opposa énergiquement à la nomination de Biya au secrétariat général de la présidence de la République alléguant que Biya était un ex-disciple d’André Marie Mbida ( tout premier, premier ministre du Cameroun). Quand Biya fut nommé 1er ministre et se trouva à un pas de la magistrature suprême, l’Hysterie d’Ayissi devint totale. En effet, Ayissi Mvodo avait des ambitions politiques et se rêvait en successeur de Paul Biya à la tête du pays. Il s‘était convaincu qu’il était l’homme le mieux disposé à remplacer Ahidjo.

– Sembène Ousmane gifle son directeur d’école

Sembène Ousmane est écrivain et cinéaste prolifique qui a considérablement marqué l’Histoire contemporaine de l’Afrique.

Né le 1er janvier 1923 à Ziguinchor au Sénégal, le jeune Sembène est expulsé de l’école en 1937 pour avoir giflé le directeur d’école alors que celui-ci voulait lui apprendre le corse. Malgré son jeune âge (14 ans), il était profondément fidèle à ses traditions africaines et ne comprenait pas pourquoi il devait apprendre une langue étrangère en plus du français.

Après son expulsion, il quitte définitivement l’école et travaille successivement comme pêcheur, mécanicien, maçon, puis militaire

– Quand Simone Gbagbo gifle copieusement Pascal Affi N’guessan

Simone Ehivet Gbagbo fut pendant un peu plus de 10 ans la Première dame de la côte d’Ivoire. Elle ne se cantonnait pas à un rôle de représentation. Elle se retrouvait au cœur même des grandes décisions politiques de son pays. Députée de la commune d’Abobo et présidente du groupe du Front Populaire Ivoirien (FPI) à l’assemblée nationale, c’était la conseillère de l’ombre de son mari. Elle jouait un rôle important dans la nomination des ministres.

Raison pour laquelle elle déclarait avec fierté : « Tous les ministres ont du respect pour moi. Et on me situe souvent au-dessus d’eux ». Après l’accord de Linas-Marcoussis qui consacre le partage du pouvoir avec la rébellion, elle entre dans une colère noire et gifle copieusement Pascal Affi N’guessan, le Premier ministre de l’époque, pour avoir signé ledit accord malgré les injonctions de réserve du président Gbagbo.

– Lucy Kibaki gifle copieusement un fonctionnaire

Née en 1940, Lucy Kibaki Muthoni l’épouse de l’ancien président kenyan Mwai Kibaki est plus connue pour sa brutalité.

Le 12 Décembre 2007, elle gifle copieusement Francis Musyimi un fonctionnaire du gouvernement qui a confondu son nom lors d’une cérémonie d’attribution de prix avec celui de Mary Wambui, une femme qui a été signalée comme étant la seconde femme du président. Francis Musyimi qui présentait la cérémonie a immédiatement été arrêté et embarqué par les forces de sécurité.

– Le ministre Moustapha Niasse gifle et boxe son confrère Djibo Leïty Kâ, ministre de l’information

Né en 1939, Moustapha Niasse et un homme d’affaires et homme politique sénégalais qui a été plusieurs fois ministre, premier ministre et président de l’assemblée nationale.

Souvent impulsif et peu adepte de la langue de bois, Moustapha Niasse est surnommé « Battling Niasse », en référence à Battling Siki, le boxeur français originaire de Saint-Louis. Ce surnom lui a été donné en 1984 après qu’il eut giflé et violemment « boxé » son confrère Djibo Leïty Kâ, ministre de l’information devant le président de la république Abdou Diouf. Ce qui lui vaudra d’être limogé du gouvernement.

– Alors qu’il était enseignant, l’homme politique Camerounais Albert Dzongang avait copieusement giflé le sous-préfet de la localité jusqu’à ce que ses 5 doigts étaient restés sur la joue du sous préfet.

BONUS : gifles sportives et coup de tête

– Le Footballeur Camerounais Jean Claude Pagale gifle copieusement son entraineur Henri Michel

L’entraineur Camerounais Léonard Nséké qualifie les lions indomptables du Cameroun à la coupe du monde qui va se tenir aux USA en 1994, habités par le complexe du colonisé ; les dirigeants camerounais décident d’aller à la recherche d’un « sorcier blanc » pour lui confier la lourde tâche de conduire les lions indomptables à cette coupe du monde. Leur dévolu est jeté sur un technicien français : Henri Michel.

Celui-ci débarque dans une équipe où il ne maitrise même pas l’effectif. Il a des méthodes particulières et des choix irréfléchis : il met de côté plusieurs excellents joueurs. Excédé par cette incompétence et ce manque de professionnalisme, le footballeur Camerounais Jean Claude Pagale prend à partie l’entraineur nationale, le rudoie et le gifle copieusement. La chronique rapporte que les traces des doigts de Jean Claude Pagale étaient restées sur les joues du sélectionneur français.

– Le gardien Jacques Songo’o gifle le journaliste Jean Lambert Nang

En 1998, le Cameroun est qualifié pour la CAN qui se tient au Burkina Faso. Le gardien Jacques Songo’o n’est pas au sommet de sa forme ; il est l’objet des critiques véhémentes des journalistes. Lors du match contre la Guinée il encaisse deux buts pourtant arrêtables. Les médias montent au créneau pour dénoncer cette contreperformance ; Jacques Songo’o est mis sur le banc de touches et est remplacé. Parmi les journalistes le critiquant avec acharnement, il y avait un certain Jean Lambert Nang ; A la fin de la compétition Jacques Songo’o va coincer Jean Lambert Nang et lui assener quelques gifles.

La terre est sale ! Si è ne Mvit !

  1. Arol KETCH – 21.10.2022
    Rat des archives
    Fourmi Magnan égarée

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