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UN GARDE DU CORPS DE TOUADERA TRAFIQUANT DE DROGUE ABAT UN HOMME

La république Centrafricaine est dirigée par un président voyou qui a fait de son pays un refuge de  » feymen », de trafiquants de drogues et d’assassins bénéficiant de la nationalité et avantages de tous genres. L’entourage du chef d’État centrafricain  est saturé de criminels de guerre et bandits de grands chemins. Ses ministres et garde du corps tuent en toute impunité.

Dans un communiqué, l’ONG Amnesty international  dénonçait  que « sur les vingt-cinq mandats d’arrêt décernés jusqu’à présent » par la Cour pénale spéciale (CPS) de Centrafrique, « un seul a été exécuté, aboutissant à l’arrestation (…) du ministre Hassan Bouba Ali ». Mais même celui-ci avait  été « libéré quelques jours plus tard par les autorités centrafricaines, en dehors de toute décision judiciaire », poursuivait  Amnesty International.

Ancien chef rebelle devenu ministre de l’élevage, Hassan Bouba Ali est identifié par l’ONG américaine The Sentry d’être responsable de l’attaque d’un camp de déplacés en novembre 2018 à Alindao, 500 kilomètres à l’est de Bangui, qui s’était soldée par la mort d’au moins 112 villageois, dont 19 enfants. Comme bon nombre de criminels, il bénéficie de la protection du président feyman Faustin Archange Touadera.

Au sein de la garde présidentielle, on trouve même des trafiquants  de chanvres indiens qui sèment la terreur dans les quartiers et règlent des comptes avec les membres de leurs gangs à coups de fusils. La république Centrafricaine est entrain de se transformer en Salvador où le président de la république surnommé Batman, a aussi introduit la cryptomonnaie avec des gangs de blanchiment d’argent et de trafiquants de drogues.

Dans la nuit du lundi à mardi 23 août, vers 19 heures, non loin du marché de Boy-Rabe, c’est un élément de la garde présidentielle qui plus se targue être le neveu du président Faustin Archange Touadera, qui a abattu à bout portant un homme et blessé grièvement deux autres.

Selon les premières informations, tous appartiennent à un gang de trafiquants de chanvre indien. Le partage du magot aurait mal tourné. Suite à  une discussion entre le neveu et garde du corps du chef des Forces Armées Touadera  et un groupe de trois  jeunes, l’homme en tenue a décidé de régler l’affaire comme dans l’ancien Texas. Il est rentré en courant  chez lui à la maison pour récupérer son arme de service et revenir sur le lieu de la dispute. Sans la moindre sommation , le shérif de la garde présidentielle a tiré trois balles à bout portant sur l’un de trois jeunes hommes qui s’est écroulé et est mort sur le champ .

Non content de laisser des témoins en vie, le neveu de Touadera prénommé Elvis, a également tiré e sur les deux autres complices pour broyer  leurs jambes. Recherché par les forces de l’ordre, il a pu être arrêté et transféré à la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie. Pas d’inquiétude, il sera libéré sur instruction du chef de gang Touadera, comme c’est souvent le cas.

Quant aux deux  blessés, ils sont actuellement dans un état critique  aux urgences de l’hôpital communautaire.

Suite à ces actes criminels perpétrés par les proches du chef d’État, les populations ont recours à la justice populaire. Ainsi, les jeunes du quartier du shérif de la garde présidentielle  ont détruit sa maison.  Celle de sa mère a aussi failli être réduite en cendres. Mais grâce à l’intervention des forces de l’ordre, un calme précaire est revenu , rapporte la presse locale .

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