UN MÉDECIN VIOLE PLUS DE 370 ENFANTS ÂGÉS ENTRE 4 ET 10 ANS
Aujourd’hui, je vais vous raconter une autre histoire sordide, affreuse. C’est celle de l’un des plus grands pédophiles de l’histoire en termes de nombre de victimes. Et le criminel est aussi médecin comme précédemment. De là à se poser des questions sur la corrélation entre le métier de médecin et le crime.
Mes chers amis, le crime n’a pas de limites. Avec les criminels et les pervers tout est possible. Ils sont capables de crimes qui dépassent l’entendement humain. Raison pour laquelle, je vous conseille d’être prudent, de ne pas faire aveuglément confiance, de protéger vos enfants et surtout d’instaurer un dialogue franc avec ceux-ci. J’insiste sur le dialogue parce que c’est le témoignage d’une fille de 6 ans qui a eu le courage de se confier à ses parents qui a permis de libérer les paroles et de mettre la main sur un pédophile français qui a fait près de 380 victimes en 30 ans. C’est une affaire récente qui est encore pendante devant les juridictions françaises.
Joël Le Scouarnec est un chirurgien né à Paris en 1950. Spécialiste en chirurgie digestive, il exerce dans divers établissements hospitaliers. Un homme apparemment normal mais ceux qui le côtoient au quotidien le décrivent comme un être bizarre, qui se complait dans sa solitude, il ne parle à personne et ne voit personne. Il était marié mais son épouse a fini par demander le divorce après plusieurs années de mariage. Il est divorcé et père de deux garçons.
Nous sommes en 2017, Joël Le Scouarnec âgé de 66 ans a remarqué que ses voisins ont une petite fille âgée de 6 ans. Le vieillard fantasme littéralement sur cet enfant et réfléchit pour trouver des stratagèmes afin d’assouvir ses fantasmes. Manque de bol pour ce pédophile, des grillages séparent les deux maisons et les voisins veillent scrupuleusement sur leurs deux enfants âgés respectivement de 6 ans et de 2 ans.
Homme très intelligent et méticuleux, Le Scouarnec observe discrètement l’emploi du temps de ses voisins pour identifier les rares moments de la journée où leur petite fille pourra être toute seule dans le jardin. Ce jour d’avril 2017, Le Scouarnec s’aperçoit que la petite fille est toute seule dans le jardin. Il connaît déjà les habitudes des parents qu’il a pris la peine d’observer discrètement. Fin manipulateur, Le Scouarnec s’approche du grillage qui sépare les deux maisons et appelle l’enfant.
L’enfant qui ne se doute de rien s’approche ; le médecin pédophile exhibe son sexe, crée une petite ouverture dans le grillage et enfonce son sexe de manière violente dans la bouche de l’enfant. Il lui fera des agressions sexuelles que par pudeur je ne raconterai pas ici. Son forfait commis, le médecin retourne chez lui en recommandant à la jeune fille de ne rien dire à ses parents.
L’enfant fera plusieurs jours sans ne rien dire et les parents ne vont se douter de rien. Jusqu’au jour où après avoir vu ses parents adresser la parole à celui qui lui a fait du mal, l’enfant va décider de tout raconter après une promenade avec son père. Choqués, les parents n’en reviennent pas. Ils se disent peut-être qu’il s’agit des histoires qu’elle a entendues à l’école. L’enfant va dans un second temps raconter tous les détails à sa mère. Avec autant de détails, c’est forcément vrai. Les parents iront immédiatement à la police. La police va débarquer chez le chirurgien et une perquisition va permettre de découvrir des poupées, des sex-toys et surtout un carnet intime dans lequel il rédigeait de manière détaillé et fantasmé les agressions sexuelles qu’il a commises sur des mineurs depuis 30 ans. Plus de deux cents agressions.
Il a commis l’erreur monumentale de laisser les noms des victimes et les dates ce qui va permettre aux enquêteurs de retrouver les victimes pour vérifier la véracité des faits. On va alors découvrir que Le Scouarnec est un violeur, pédophile récidiviste. Il avait violé ses 2 nièces encore mineures à plusieurs reprises mais l’affaire avait été étouffée dans la famille. C’était un secret de famille gardé depuis 1984.
Grâce au travail des enquêteurs, plus de 370 victimes potentielles sont identifiées et les plaintes affluent au parquet de La rochelle contre ce pédophile multirécidiviste. On va découvrir alors que la majorité de ses victimes étaient ses patients alors mineurs. Son mode opératoire est toujours le même. Il s’agit de caresses sur le sexe puis de pénétrations digitales pour les petites filles et de caresses et fellations pour les petits garçons.
Spécialiste en chirurgie digestive dans une clinique, il a profité des séances d’opération pour abuser sexuellement de ses victimes et réaliser des fantasmes inimaginables sur ceux-ci. Il profitait généralement de l’effet de l’anesthésie générale sur celles-ci. Pour les victimes les plus âgées (entre 12 et 15 ans), il agissait au bloc opératoire ou en salle de réveil. Certaines de ses victimes ont fait pendant des décennies des cauchemars dans lesquels elles se voyaient agresser sexuellement par un chirurgien malheureusement, elles n’avaient jamais fait le lien avec Le Scouarnec.
Notons qu’il n’abusait pas seulement de jeunes filles. Il a aussi abusé de plusieurs jeunes garçons. Pour les victimes âgées entre 3 et 10 ans, il se rendait généralement dans leur chambre lorsque celles-ci étaient seules. Il prétextait généralement une auscultation et passait à l’acte sous couvert de geste médical. Il est allé jusqu’à agresser des enfants dans son bureau où il passait son temps libre à consulter des fichiers pédopornographiques.
Son histoire est certainement celle du dysfonctionnement de tout un système car il avait réussi à passer entre les mailles du filet alors qu’on l’avait attrapé en possession d’images pédopornographiques. Il avait été condamné à seulement 4 mois de prison avec sursis. À la suite de cela, un de ses collègues avait dénoncé les agissements de ce pédophile à la hiérarchie mais rien n’avait été fait. Peu après sa condamnation à 4 mois de prison, il va écrire ceci dans son carnet intime : « Cela me condamne à ne pas pouvoir m’abonner pendant au moins cinq mois à des sites pédophiles. »
Le Scouarnec est aujourd’hui visé par près de 200 plaintes qui concernent plusieurs lieux. Car il a exercé dans plusieurs villes et a commis des agressions sexuelles dans toutes les villes où il est passé.
Dans l’attente du procès qui va se dérouler dans les prochains jours, le médecin pédophile a été placé en détention provisoire dans la maison d’arrêt de Saintes depuis mai 2017. En effet, l’ex-chirurgien de près de 70 ans comparaîtra dans quelques jours (le 30 novembre 2020) pour une première série d’agressions sexuelles commises sur quatre fillettes : deux nièces, une patiente âgée de 4 ans à l’époque et la petite voisine qui l’a dénoncé.
Dans le cadre d’une autre affaire, le pédophile a été renvoyé devant la cour d’assises de Charente-Maritime, à Saintes et a été jugé entre le 13 et le 17 mars 2020, pour une affaire de viol sur un mineur de 15 ans. Lors d’un interrogatoire, il affirme : « Mon attirance pour les jeunes enfants s’est déclenchée avec ma nièce, cela devait être en 1985 ou 1986. Elle était très câline, elle venait sur mes genoux. Mes relations avec mon épouse étaient dégradées. J’ai reporté ma sexualité sur cette petite fille. Elle a été l’élément déclencheur. »
Les psychiatres le décrivent comme un homme extrêmement intelligent, un pervers très pointu dans la manipulation et la contre-argumentation.
Le 25 décembre 2016, il a écrit dans son carnet intime « Je suis pédophile et je le serai toujours ».
Arol KETCH
Fourmi Magnan égarée