UN MILITAIRE CONDAMNÉ À MORT POUR MEURTRE, VIOL ET EXTORSION
Après avoir plaidé qu’il était en état d’ivresse pour bénéficier des circonstances atténuantes, un soldat congolais reconnu coupable de meurtre, tentative de meurtre, viol et extorsion, a été lourdement condamné par le tribunal militaire de son pays.
En effet, le soldat congolais, Claude Logo Dedonga a été condamné à la peine de mort à l’issue d’un procès au tribunal militaire de Bukavu dans l’Est de la RDC. Selon le militaire, les 14 personnes avaient été tuées par hasard alors qu’il sortait « ivre » d’un débit de boisson au soir du 30 juillet à Sange, localité située à 80 km de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu (Est).
Bien que saoul, le militaire était d’une précision diabolique pour abattre ses cibles. Multi-délinquant, la justice ne pouvait qu’avoir une main lourde pour ce militaire qui est également accusé de viol et d’extorsion.
En RDC, la peine capitale n’est plus exécutée, elle est transformée en détention à perpétuité. Le tribunal militaire a aussi ordonné sa dégradation. L’Etat congolais a été conjointement condamné à payer 925.000 dollars de dommages et intérêts aux familles des victimes et aux survivants de la fusillade.
En mars 2015, le tribunal militaire de garnison de Goma, au Nord-Kivu, a condamné à la peine de mort, un soldat des FARDC du régiment de la Garde républicaine. L’accusé avait été reconnu coupable du meurtre d’un mécanicien, Maliza Kwenda, âgé de 25 ans. Le militaire lui avait tiré une balle dans l’abdomen suite à son refus de lui donner le chapeau qu’il portait.
Le tribunal militaire de garnison de Goma avait rendu son verdict en présence d’une immense foule venue assister à l’audience en flagrance.
Outre la peine de mort, le soldat de 1ère classe, Kambale Kitambala, avait aussi été condamné à payer une somme de 250 000 dollars américains, en francs congolais, à la famille de la victime. Le tribunal avait également prononcé son renvoi des FARDC.
