UN MILLIARDAIRE AMÉRICAIN VA INVESTIR 1 MILLIARD DOLLAR POUR LUTTER CONTRE LES DICTATEURS
C’est une vraie déclaration de guerre que vient faire le milliardaire américain George Soros contre les « dictateurs actuels et en devenir » et le réchauffement climatique. Et le milliardaire américain ne va pas lésiner sur les moyens puisqu’il a promis qu’il allait investir la bagatelle somme d’un milliard de dollars dans un projet de réseau d’universités, à ces fins.
« La survie des sociétés ouvertes est menacée et nous faisons face à une crise encore plus grande: le changement climatique », a-t-il dit lors du dîner qu’il donne chaque année en marge du Forum économique mondial de Davos.
Il a qualifié ce projet (Open Society University Network) de « plus important de (sa) vie », expliquant que toutes les universités du monde pourraient y participer. Ce réseau doit permettre d’atteindre « des endroits en manque d’éducation de qualité et des populations négligées », a dit George Soros. Le financier devenu philanthrope a déploré que la Chine, les Etats-Unis et la Russie soient aux mains de « dictateurs actuels ou en devenir » tandis que « les rangs des dirigeants autoritaires grossissent. »
Pour lui, « le plus grand et plus effrayant retour en arrière » concerne l’Inde, où George Soros a accusé le Premier ministre Narendra Modi de « créer un Etat nationaliste hindou ». Il a reproché au président américain Donald Trump d’être un « escroc et le narcissique ultime », qui a « fait surchauffer » l’économie américaine. « Une économie surchauffée ne peut être gardée longtemps en ébullition », a-t-il averti.
Comme l’an dernier, George Soros s’en est aussi pris au président chinois Xi Jinping qui selon lui veut créer « un nouveau type de système autoritaire et un nouvel être humain qui serait prêt à sacrifier son autonomie pour éviter les ennuis ». Il a accusé le président chinois d' »exploiter les faiblesses » de son homologue américain.
Né en Hongrie dans une famille juive ayant fui les persécutions nazies, ce financier, célèbre pour son attaque spéculative contre la livre sterling en 1992, est devenu une cible des nationalistes et des théoriciens du complot, en Europe et aux Etats-Unis.
Georges Soros est l’une des personnalités les plus influentes de notre époque. Il se considère lui-même comme » un chef d’État sans État « , et touche en fait tous les domaines et tous les continents.
Durant les dernières décennies, peu de nations ont été épargnées par l’action ou l’influence de son ensemble de fondations : l’Open Society Foundations. Partout où la souveraineté politique et la stabilité sociale sont attaquées, on retrouve la trace de Georges Soros, de ses réseaux, de ses militants, de ses milliards.
Que ce soit au travers de l’immigration de masse, de la dépénalisation des stupéfiants, des nouvelles normes sociétales, de la promotion des théories du genre ou des révolutions colorées. Dans chacun de ces domaines, Soros œuvre avec une étonnante constance à la réalisation d’un même objectif : l’avènement d’un nouvel ordre politique international fondé sur la notion de société ouverte et la fin des États-nations.