Afrique Politique

UN OPPOSANT ACCUSÉ DE VIOL ET ARRÊTÉ APRÈS LA CRÉATION DE SON PARTI

La figure de l’opposition rwandaise et professeur d’université Christopher Kayumba a été arrêtée pour des allégations de viol. Le  Kayumba s’est presenté jeudi à une convocation du bureau d’enquête. Le bureau a déclaré qu’il avait clos les enquêtes et l’avait remis à des poursuites.

Le leader de la Plate-forme rwandaise pour la démocratie (RPD) a été accusé de viol  après avoir lancé son parti. Il a nié les allégations disant qu’elles visaient à ternir son image et celle de son parti. Parmi ses accusateurs se trouve une ancienne étudiante.

Curieuse coïncidence, l’affaire éclate juste après le lancement de son parti politique, Plateforme rwandaise pour la démocratie (PRD), le 18 mars dernier. Dans un pays où presque tous les partis politiques sont affiliés au FPR de Paul Kagame, la création d’un parti d’opposition sort de l’ordinaire.

Des accusations d’agressions sexuelles ont seulement été révélés  dans les médias et sur les réseaux sociaux juste après que Christopher Kayumba a lancé son parti. Alors que ses proches dénoncent un acharnement contre sa personne, le Bureau des enquêtes rwandais assure de son côté que son arrestation n’a rien à voir avec ses activités politiques.

Âgé de 48 ans, Christopher Kayumba fait partie des rares opposants au régime du président rwandais Paul Kagame. Co-fondateur du journal en ligne « The Chronicles » dans les années 2000. Arrêté le 10 décembre 2019 alors qu’il s’apprêtait à quitter le pays, il a été condamné, le 29 juillet 2020, par une cour de Kigali à un an de prison pour « avoir causé des troubles » à l’aéroport.

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