UN OPPOSANT CAMEROUNAIS ACCUSE LA MAMAN D’ÊTRE RESPONSABLE DE L’ASSASSINAT DE SA FILLETTE DE 3 ANS
Émeute de Moliko à Buea Sud-ouest, après la mort par balle de la petite écoliere de 4 ans et le lynchage du gendarme auteur du tir mortel.
Je vais commencer par dire ma peine profonde pour ces situations regrettables de violence extrême au Noso et présenter mes condoléances sincères et ma compassion aux familles eplorées par la mort de ces deux Camerounais dramatiquement tués à Moliko.
Je vais cependant être clair et exprimer ma position sans nuances.
1- les milices doivent déposer les armes au Noso si l on veut arrêter avec la spectre de la mort de guerre. Sinon l armée du Cameroun devra continuer avec détermination à faire son travail de défense du territoire, et de protection des populations et leurs biens.
2- Lorsque l’on vit dans une zone de guerre et que l’on est bon citoyen, il est clair que la violation d un check point est interdite. Elle peut entraîner des risques de vie. (nous convenons en le disant que certains de ces check points sont devenus des postes de harcèlement citoyen , d extorsions de fonds et de raquettes inacceptables commis par des mauvais agents de forces de defense) il faut changer ces deviances.
3- Ce qui est malheureusement arrivé à Moliko et causant la mort violente aussi bien à une fillette de 4ans et un gendarme assurant la défense de la nation est un corrolaire de la prise des armes des <<séparatistes>>et des gangs dans les régions visées.
Cette enfant est tuée précocement et innocemment du fait de deux irresponsabilités des adultes chargés de sa protection.
A. Sa mère: pour le fait d effraction sur un check point en zone de guerre. Ailleurs dans d autres pays, Soudan, Éthiopie, Lybie,.. Le risque de tirs est connu au même niveau. Les militaires qui risquent leurs vies peuvent sous les tensions perdre leur sang froid…
B- le gendarme: pour le fait que ce véhicule pouvait être suivi ou signalé au check point suivant pour interpellation au lieu d essuyer en pleine agglomération un tir à risques à balles réelles.
La mort de cette gamine bien que très douloureuse pour notre nation parce que tuée par une balle de gendarme qui ne la visait sûrement pas, rappellent 3 faits mémoriels graves qu il ne faut pas oublier parmi les plus emblématiques. Je vais les rappeler pour fixer notre mémoire sur le rôle et la présence militaire.
à) Devant nous tous dame Ayafor fut écartelée, traînée sur un sol rocailleux par des gangs sécessionnistes avant d être égorgee à la machette la tête otee du cou et brandie en trophée.
b) – Devant nous tous, une jeune dame célibataire et mère de 3 enfants accusée de pieds noirs à Muyuka non loin de Moliko sera arrêtée, jugée, par des bandits, puis traînée sur la voie publique avant d être égorgee sous des supplications en vain de ses bourreaux.
c) Devant nous tous, à Kumba, des gangs de sécessionnistes furent éruption dans une école avec armes et machettes pour égorger et tirer à bout portant sur des écoliers dans une salle de classe dont 13 élèves restèrent sur le carreau.
La promptitude avec laquelle l émeute vengeresse contre ceux qui donnent leurs vies en sacrifice pour la nation serait attendue des populations contre ceux qui ont ôté les vies ci dessus référencées devant elles.
Aucun pays au monde ne peut exister sans une armée ni une force de maintien de l ordre public. Chacun de nous doit le comprendre et l intégrer. Les défiances aux militaires en zones de guerre partout au monde peuvent causer la mort subite.
Les médias ou des journalistes tiennent des propos graves allant jusqu à discriminer les catégories des enfants envoyés en guerre dans l armée sont irresponsables et devraient être suspendus ou en cas de récidive fermé boutique.
Pas de radio mile collines au Cameroun.
Il faut respecter l’armée du Cameroun en toutes circonstances.
Si les soldats français et autres fils du Tchad partent mourir pour la sécurité des autres au sahel, nos propres fils qui optent de s engager sous le drapeau tricolore doivent se battre pour notre nation avec honneur et fidélité. Et sacrifice suprême.
Paix et aux ames des disparus.
Pr. Pierre MILA ASSOUTE