UN PROFESSEUR CAMEROUNAIS DÉCOUVRE LES ÉCORCES CONTRE LE CORONAVIRUS, LE CANCER,LE PALU
Le coronavirus, mode d’emploi au Cameroun : les prélèvements d’échantillons respiratoires sont transmis de manière au Centre Pasteur du Cameroun à Yaoundé, le laboratoire de référence pour tout le pays. Le coronavirus est détecté par une technique baptisée PCR (Polymerase Chain Reaction ou réaction de polymérisation en chaîne), conformément aux recommandations de l’OMS. Si le test est positif, un deuxième test sera effectué par l’un des laboratoires de référence de l’OMS au niveau international.
Présentement, le système de santé du Cameroun a la capacité de gérer quelques nouveaux malades du Covid-19. Mais une recrudescence des cas pourrait poser un réel problème au regard du sous-équipement des hôpitaux et de l’insuffisance du personnel médical. Il faut dire que le système de santé camerounais prévoit trois types de quarantaines : quarantaine à domicile (auto-isolement pour les personnes asymptomatiques sans assistance médicale), quarantaine sur suivi (confinement des personnes suspectes ou symptomatiques en vue d’un suivi médical), et quarantaine stricte ou absolue (séparation imposée ou restriction de la circulation des individus/groupes pour une période définie et dans un lieu déterminé pour une prise en charge médicale appropriée). Seule la quarantaine stricte est applicable pour le moment.
Le Cameroun compterait selon le décompte du ministre de la Santé, soixante-six cas de Covid-19 confirmés. Si la tendance à la hausse se confirme et qu’il faut tous les placer en quarantaine stricte, cela pourrait créer des problèmes à cause du manque de structures appropriées pour confiner et prendre en charge les patients.
Bien avant la confirmation des cas au Cameroun, le ministère de la Santé publique avait déjà pris de nombreuses mesures de préparation afin d’être capable de détecter précocement le premier cas de Covid-19, d’assurer sa prise en charge et de mettre en œuvre les moyens de limiter sa propagation. À ce jour, les capacités de diagnostic existent, bien que la quantité des réactifs, comme partout ailleurs, pourrait être un défi.
Le suivi des personnes en contact avec les cas confirmés de coronavirus et, surtout, celui des personnes venant de pays affectés sera essentiel pour limiter la propagation de l’épidémie. L’OMS recommande la mise en quarantaine à domicile de ces personnes. Mais comment traiter les malades? Voici ce que propose un professeur camerounais:
« Ikouk » et Covid-19. Notre « Ikouk » a pour nom scientifique Alstonia boonei (ce n’est pas Cinchona officinalis = quinquina). Il possède de solides propriétés antimalariques, anti-inflammatoires, antibactériennes, anticancéreuses, et anti-oxydantes attestées par de nombreuses publications scientifiques, en plus d’une bonne tolérance observée chez la souris.
Si la chloroquine ne fait pas partie des composants chimiques isolés à ce jour de « l’ikouk », cet arbre contient de nombreuses composants chimiques de la même famille (alcaloïdes) responsables de ses nombreux effets (parmi lesquels celui contre le plasmodium), et dont la présence pourrait expliquer son activité antivirale reconnue.
Dans le contexte de l’épidémie actuelle, les populations rurales démunies, ayant l’habitude de prendre »l’ikouk » pour leurs problèmes de santé, ne perdent effectivement rien à boire leur « ikouk » aux doses habituelles devant des signes de Covid-19. », ecrit le professeur Foumane.