UN ROI AFRICAIN REFUSE L’INVITATION D’ASSISTER AUX OBSÈQUES DE LA REINE ELIZABETH II
Le secrétariat de la famille royale britannique, sur instruction du roi Charles III, a invité le 16e roi du royaume d’Ashanti du Ghana et son épouse à assister aux funérailles de la reine Elizabeth II, le monarque le plus ancien du Royaume-Uni, décédée le jeudi 08 septembre à Balmoral à l’âge de 96 ans, après avoir régné pendant 70 ans. Mais, le roi Osei Tutu II a décliné l’invitation.
Le roi des Ashanti au Ghana, Otumfuo Osei Tutu II, a décliné l’nvitation qui lui a été adressée, ainsi qu’à son épouse, pour assister à l’abbaye de Westminster à Londres aux funérailles royales de feu la reine Elizabeth II, ancienne reine du Royaume-Uni.
Des raisons de l’absence du roi des Ashanti aux funérailles de la reine Elizabeth II, une source traditionnelle au palais de Manhyia a fait savoir que les restrictions traditionnelles empêchent le roi d’assister aux funérailles. Selon cette source, la tradition Ashanti empêche le roi de voir les restes d’une personne décédée, par conséquent, son incapacité à assister aux funérailles d’État très importantes de la reine.
Cette version est confirmée par un tweet partagé par Ashanti Nation, un compte qui relaie les informations du royaume Ashanti, qu’une « Communication officielle envoyée au bureau et des affaires étrangères du Commonwealth et du développement de Sa Majesté le 15 septembre 2022 ».
A la différence près de cette version, une autre source dans le palais Manhyia a fait savoir que la décision d’Otumfuo de ne pas assister aux obsèques de la reine n’a rien à voir avec la tradition et elle est plutôt personnelle et que le roi Charles III avait été mis au courant. Après que le roi Osei Tutu II ait décliné l’invitation du palais de Buckingham, cette seconde source a ajouté qu’aucune délégation ne sera envoyée au Royaume-Uni pour représenter le roi.
Rappelons que c’est au début du 19e siècle que le gouvernement britannique commença la conquête des territoires ashantis.
La première expédition fût celle de Sir Charles MacCarthy. Cependant, quelques heures après son arrivée en Afrique, elle disparue mystérieusement. Une réplique en or massif du crâne de MacCarthy sera retrouvée accrochée comme trophée dans l’un des palais du roi ashanti qui s’en servait souvent comme verre d’eau.
Quelques années plus tard, le gouvernement britannique attendait encore une fois et avec grande impatience les nouvelles d’une autre expédition coloniale. Cette expédition avait pour mission, officiellement, d’explorer l’Afrique de l’ouest mais officieusement, d’en découvrir les faiblesses.
Le gouvernement britannique n’aura jamais de nouvelle de cette expédition car cette dernière ne réussit pas à traverser le royaume Ashanti, dont le peuple était le plus riche et le plus nationaliste de cette époque.
Dans le royaume des ashanti, l’or était abondant. La majorité des ashanti portaient des colliers en or massif autour du cou, des bracelets en or autour des poignets et des chevilles. Les pipes du roi étaient également en or massif et des statues en or massif étaient érigées dans tous les centres des grandes villes.
C’est cette richesse qui attira les premiers explorateurs européens et plus précisément les portugais, espagnols, hollandais et britanniques qui étaient pour la plupart des criminels financés par leur gouvernement.
Le gouvernement britannique finit par comprendre qu’il avait sous-estimé « les sauvages » et mis donc en marche une série d’expéditions avec pour seul but d’en découdre une bonne fois pour toute avec les ashanti.