UNE BANDITE ET SON GANG PRÉSENTÉS COMME TRANSPARENCY INTERNATIONAL AU CAMEROUN
Nurit Greenger, une femme blanche divorcée, sans emploi et sans domicile fixe, est devenue la star de l’élection présidentielle au Cameroun. Gardes du corps, chauffeur, tapis rouge, elle fait des conférences de presse, est reçue par les membres du gouvernement, passe au journal télévisé, est citée comme la référence de la transparence par le ministre de la Communication et porte parole du gouvernement qui la brandit comme représentante de Transparency International.
Après avoir été reçue en grandes pompes ce mardi sur le plateau de la chaîne publique CRTV où elle a déclaré que l’élection était transparente comme l’eau de roche, Nurrit Greenger a écrit sur sa page Facebook: » J’ai été sélectionnée et invitée par l’agence Cameroun Presse (ACP) , une organisation qui lutte contre la corruption et les préjugés médiatiques et Transparency International pour être un observateur et capturer les irrégularités électorales (…) Transparency International nous à formé à 6″.
Aussitôt, Transparency International a réagi. Aucun responsable de l’ONG ne connaît cette dame et la bande de roublards qui l’accompagnent dont Salomon Benros, un repris de justice d’origine marocaine condamné pour vol et escroquerie, un certain Éric qui serait jardinier, une autre femme aux yeux rouges comme une fumeuse de chanvre… Transparency International dément catégoriquement avoir envoyé des observateurs internationaux pour l’élection présidentielle au Cameroun. Akere Muna, fondateur de Transparency International au Cameroun, vice-président de Transparency International au monde, qui avait démissionné en 2017 après sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle, n’avait jamais rencontré ce gang d’usurpateurs durant ses 22 ans passés à Transparency International.
« Les personnes répertoriées dans le rapport n’ont aucune affiliation avec Transparency International », a déclaré Patricia Moreira, directrice générale de Transparency International. « Nous n’avons pas envoyé de mission internationale d’observation des élections au Cameroun. Notre section locale au Cameroun a mis en place un mécanisme de rapport destiné au grand public et a travaillé avec un réseau de citoyens pour signaler les irrégularités éventuelles dans ce secteur. Cependant, aucune de ces activités ne fait partie d’une mission d’observation électorale officielle.
Une tentative délibérée d’usurper l’identité de Transparency International ou de sciemment décrire des individus non affiliés comme des employés du mécanisme de surveillance de la corruption est totalement inacceptable », précise un communiqué de l’ONG sur son site officiel.
Les soupçons ont commencé à peser lorsque le 6 octobre 2018, à la veille de la présidentielle, Nurrit Greenger a écrit sur sa page Facebook que Paul Biya se présentait avec 9 autres candidats, donc, un total de 10. Faux. L’un de ses amis lui a demandé immédiatement depuis quand elle était devenue observateur d’élection. Sur son profil, elle se présente comme travaillant à son propre compte comme présidente à » Western civilization Heritage Israel Program-Chip. Plus grave, elle ne connaissait ni le nombre d’électeurs et bureaux de vote!
Après avoir plubié de faux sondages réalisés par son frère se faisant passer pour une agence de communication basée aux États-Unis, Atanga Nji, ministre de l’Admnistration Territoire, vient encore de berner les Camerounais avec un groupuscule de malfaiteurs maquillés en observateurs de Transparency International , afin de faire avaler l’amère pillule du trucage des votes.
50 milliards dépensés par le régime pour une élection foireuse avec des faux observateurs! Ci-dessous le communiqué et le lien de Transparency International :
https://www.transparency.org/news/pressrelease/election_observers_in_cameroon_are_not_affiliated_with_TI
« The individuals shown in the report have no affiliation with Transparency International,” said Patricia Moreira, Managing Director of Transparency International. “We have not sent an international election observation mission to Cameroon. Our local chapter in Cameroon has established a reporting mechanism for use by the general public, and worked with a network of citizens to report possible irregularities to the chapter. However, none of these activities are part of an official election observation mission.”
A deliberate attempt to impersonate Transparency International or knowingly portray non-affiliated individuals as employees of the anti-corruption watchdog is completely unacceptable. At this critical time for democracy in Cameroon, Transparency International and Transparency International Cameroon urge all parties in politics and media to act responsibly and with integrity in their communications around the election and its results.
For any press enquiries please contact
Michael Hornsby
T: +49 30 34 38 20 666
E: press@transparency.org