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UNE ÉTUDE DÉMONTRE L’EFFICACITÉ DE LA CHLOROQUINE CONTRE LE COVID-19

Alors que le professeur Didier Raoult qui a obtenu les résultats probants sur des patients souffrant de Covid-19 en leur prescrivant la chloroquine est toujours contesté en France, voici une etude qui vient de Chine pour le réconforter.

En effet, une étude chinoise a été publiée en préprint le 1er mai. Elle évoque les bons résultats obtenus par les traitements à l’hydroxychloroquine pour les patients les plus gravement atteints. Pour les auteurs de l’étude, « l’hydroxychloroquine doit être prescrite pour le traitement des patients atteints de COVID-19 gravement malades afin de sauver des vies. »

Trois médecins chinois de l’hôpital Tongji de Wuhan, épicentre de la pandémie du Covid-19, ont publié ce vendredi 1er une étude sur les traitements à l’hydroxychloroquine qu’ils ont administré à leurs malades atteints de formes sévères du coronavirus.

Diffusée sur la plateforme scientifique Medrxiv, l’étude est en préprint. Elle n’a donc pas encore été certifiée ni publiée dans une revue scientifique.

L’objectif de l’étude était de déterminer si l’hydroxychloroquine pouvait être à l’origine d’une décroissance  des risques de décès des patients sévèrement atteints par le Covid-19.

L’étude a porté sur 568 patients gravement malades qui, malgré un traitement antiviral, présentaient un syndrome de détresse respiratoire aiguë sévère. Les 568 patients ont reçu des traitements de base comparables: antiviraux et antibiotiques. 48 d’entre eux ont également reçu en complément un traitement d’hydroxychloroquine par voie orale (200 mg deux fois par jour pendant 7 à 10 jours).

Pour évaluer la pertinence du traitement à l’hydroxychloroquine, les trois médecins chinois se sont appuyés sur deux critères: la mortalité des patients et les niveaux de cytokines inflammatoires. Le Covid-19 se caractérise en effet par ces « orages de cytokines » qui détériorent nombre d’organes, à commencer par les poumons.

Alors que l’âge médian des 568 patients étudiés est de 68 ans, 37% étaient des femmes. La mortalité a été de 18,8% (9 sur 48) pour les malades traités à l’hydroxychloroquine et de 45,8% (238 sur 520) pour l’autre groupe. La durée d’hospitalisation avant la mort du patient est plus longue pour ceux traités à l’hydroxychloroquine (15 jours contre 8 jours sans).

Quant au niveau de cytokine inflammatoire IL-6, il a été significativement abaissé de 22,2 pg / mL au début du traitement à 5,2 (3,0-23,4) pg / ml (p <0,05) à la fin du traitement à l’hydroxychloroquine. Le niveau n’a pas changé dans l’autre groupe.

Les trois médecins chinois sont formels, « le traitement par l’hydroxychloroquine est significativement associé à une diminution de la mortalité chez les patients gravement malades atteints de COVID-19. » « Par conséquent, l’hydroxychloroquine doit être prescrite pour le traitement des patients atteints de COVID-19 gravement malades afin de sauver des vies. »
Cette étude publiée ce 1er mai est la première à prouver l’efficacité du traitement à l’hydroxychloroquine, médicament le plus utilisé par les médecins contre le Covid-19 dans le monde entier.

Reste à cette étude à être définitivement validée et publiée dans une revue scientifique. Depuis le début de la pandémie, 3.000 études préprints ont été publiées. Les experts estiment que 30 à 58% d’entre-elles ne donneront lieu à aucune validation ni publication sur une revue spécialisée.

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