UNE FEMME MÉDECIN QUI VOLE DES CADAVRES ET VIT AVEC UN TUEUR EN SÉRIE
Un tueur en série sud-africain qui s’est évadé d’une prison à sécurité maximale en simulant sa propre mort, a été appréhendé après avoir passé près d’un an à vivre dans un manoir avec sa petite amie médecin très glamour et célèbre des réseaux sociaux.
Thabo Bester, surnommé « le violeur de Facebook », a été arrêté en Tanzanie avec le Dr Nandipha Magudumana en Tanzanie vendredi dernier.
Bester a été reconnu coupable d’un chef de meurtre et de deux chefs de viol dans la mort de sa petite amie d’alors, le mannequin Nomfundo Tyhulu.
Il était connu comme «le violeur de Facebook» en raison de sa propension à utiliser les médias sociaux pour attirer les victimes chez lui avant de les agresser.
Condamné à la prison à perpétuité pour viols et meurtre par la justice sud-africaine en 2012, il purgeait sa peine dans un établissement privé de haute sécurité, jusqu’à sa mort dans l’incendie de sa cellule, en 2022. Sauf que le corps retrouvé carbonisé n’était pas le sien. Evadé depuis plus de dix mois, le fugitif menait en réalité la grande vie à Johannesburg, au côté d’une starlette des réseaux sociaux.
Dr Magudumana, quant à elle, est une médecin et femme d’affaires bien connue dont la page Instagram compte plus de 146 000 abonnés, faisait dans le trafic de cadavres. Elle aurait réussi à soustraire trois cadavres en laissant croire aux morguiers que les corps étaient des membres de sa famille dont son père, sa mère et son frère.
C’est après des enquêtes approfondies que la police a tissé un lien avec elle. Le docteur « réclamait 83 000 $ pour chaque corps à une compagnie d’assurance ».
On s’attend à ce qu’elle soit accusée de meurtre dans le cadre du complot élaboré de jailbreak, qui impliquait de faufiler un cadavre dans la prison où Bester était détenu pour l’aider à simuler sa propre mort dans un incendie et à s’échapper.
Un gardien de prison et le père de Magudumana ont déjà été inculpés de meurtre en relation avec le corps d’un homme qui a été retrouvé brûlé dans la cellule du tuteur qui s’était déjà évadé avec la complicité des gardiens de prison qui avaient été corrompus pour la réalisation de cette évasion.