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UNE INTERNATIONALE CAMEROUNAISE DÉCÈDE SUITE À UN ACCOUCHEMENT

L’internationale du Volley-ball camerounais Rebecca Rose Ngo Nkot perd la vie en donnant la vie. Plusieurs fois championne du Cameroun, sociétaire de Melun en France avant son retour au Cameroun, elle quitte la scène à 36ans.

« Rebecca Rose Ngo NKOT…volleyeuse de talent, ayant fait les beaux jours de l’équipe nationale du Cameroun, a fait depuis hier, un smash tragique à la vie. Selon les premières informations, elle a succombé aux complications qui ont suivi son accouchement par césarienne. L’ancienne joueuse de INJS, AES SONEL VB, MELUN LA ROCHETTE en France, était rentrée depuis quelque temps au Cameroun et évoluait avec Litto Team, depuis son exclusion de la sélection par les instances fédérales. » , écrit notre confrère Martin Camus Mimb.

« L’attaquante de 36 ans, 3 fois championne du Cameroun et finaliste de la Coupe de France en 2007, nous laisse orphelins de ses smahs ravageur. Celle qu’on a surnommé par ailleurs « La Liane » pour des capacités athlétiques hors normes du haut de son mètre 85, ne verra donc pas le crépuscule des conflits à la Fecavolley et pour lesquels, elle a payé un lourd tribut. Repose en paix CHAMPIONNE! », ajoute le journaliste sportif.

Depuis la mort tragique de Monique Koumate avec ses jumeaux devant l’hôpital Laquintini à Douala en 2016, rien n’a changé. Des femmes meurent tous les jours dans les hôpitaux camerounais des suites d’accouchement  parce qu’elles sont abandonnées ou doivent acheter sans en avoir les moyens leur propre seringue ou leur propre flacon d’alcool. En 2021 comme en 2016, des hommes et des femmes meurent tous les jours dans les hôpitaux camerounais parce que la fourniture du courant électrique a été interrompue et que les groupes électrogènes, lorsqu’il y en a, ce qui est rare, manquent de carburant. En 2021 comme en 2016, des enfants fiévreux sont rejetés des hôpitaux camerounais parce que leurs parents n’ont pas les moyens d’acheter un thermomètre. En 2021 comme en  2016, des bébés sont volés à leur mère dans les hôpitaux camerounais sans qu’aucune enquête sérieuse ne soit diligentée. En 2021 comme en 2016, les hôpitaux camerounais sont, en somme, des lieux d’inhumanité, de violence et de malheur.

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