UNE PROSTITUÉE CAMEROUNAISE ATTRAPÉE DANS L’HÔTEL AVEC UN JOUEUR PENDANT LA CAN
Invité à donner son avis sur le non-renouvellement du contrat du sélectionneur des Étalons du Burkina Faso Kamou Malo après la 4e place décrochée à la CAN 2021 au Cameroun, Idrissa Malo dit Saboteur, lui-même ancien sélectionneur des Étalons, a fait de terribles révélations sur le comportement d’un joueur qui s’est livré à la débauche en invitant une prostituée camerounaise dans leur hôtel en pleine CAN.
« Les gens doivent savoir qu’en matière de football, ce n’est pas seulement le volet technique qui permet de savoir qu’un entraineur peut gérer une équipe nationale. Il y a plusieurs volets. La gestion des joueurs, du groupe est un élément capital puisque tu rassemble beaucoup de jeunes qui ont un caractère différent. Il faut être un grand psychologue, un modèle pour avoir le respect des jeunes parce que sans autorité, les jeunes ne vont pas te respecter. », a débuté l’ancien sélectionneur qui a fait connaître Pitroipa et d’autres grands joueurs Burkinabè.
« Ce que les gens ne savent pas, c’est que quand les jeunes sont souvent en internat, certaines choses peuvent se passer. Par exemple, il a été dit qu’au Cameroun, un joueur a été surpris alors qu’il était venu avec une femme dans sa chambre. La sécurité l’a détecté et lui a demandé de faire sortir la femme en question. Si les gens veulent dire que ce n’est pas vrai, on pourra citer le nom du joueur en question puisque j’ai eu les informations et j’ai le nom du joueur. Si j’étais là-bas et que le joueur a été surpris avec une femme, surtout lorsqu’on était dans les quarts et demi-finale, le lendemain j’allais mettre le joueur dans l’avion pour qu’il vienne à Ouagadougou. On ne peut pas aller défendre le drapeau du pays alors que des gens viennent s’amuser et venir avec des femmes à l’hôtel surtout qu’on était à un stade où on ne devait plus s’amuser. », a confié Idrissa Malo.
« En plus avec le COVID-19, si vous avez des contacts avec des femmes, vous pouvez contacter la maladie et contaminer tous vos autres camarades. Ce sont des choses intolérables. Ce n’est pas normal ! », a-t-il poursuivi. Et ce n’est pas tout.
« Il y a également la discipline au niveau du groupe. Il semblerait que dans les vestiaires, l’encadrement technique et certains joueurs ont failli s’attaquer. Cela veut dire qu’il y a un problème de gestion du groupe. S’il y a des situations de ce genre et que l’encadrement technique n’a pas l’autorité suffisante, la phycologie pour gérer le groupe, l’employeur peut, au vu de tout ça, déduire que le personnage qu’ils ont n’a pas le profil pour gérer une grande équipe. Donc comme vous voyez, ce n’est pas seulement l’aspect technique. L’employeur peut aussi avoir des griefs contre l’encadrement. Donc, même si sur le terrain tu fais de bons résultats, sur le plan de la gestion du groupe tu es défaillant, cela peut amener des complications un jour. », a-t-il expliqué.
« Je pense que la décision qui a été prise est une décision normale pour tout entraineur. On a eu des exemples ici au Burkina. Paul Put a amené les Etalons en finale de la CAN 2013 où j’étais moi-même. Après lui, il y a eu Duarte en 2017 au Gabon qui a terminé 3e. Mais tous ces gens ont été remplacés. On appelle cela l’intime conviction de l’employeur. S’il estime qu’à un moment la collaboration est difficile et que son encadreur technique n’arrive pas à gérer la situation, il prend sa décision. Mais, il ne peut pas sortir sur les antennes pour dire que tel entraineur a fait telle chose ou telle autre chose. », a-t-il fustigé.
« Comme je l’ai dit, on ne peut pas être en quart de finale ou en demi-finale et des joueurs vont se permettre de venir avec des femmes ou voir que certains joueurs et l’encadrement ont failli s’agresser dans les vestiaires. Tout ça montre un manque de poigne. Il n’est pas le seul dans le cas d’espèce au Burkina à avoir subi cela. », a-t-il conclu..