URGENT : COUP D’ÉTAT EN COURS AU BURKINA FASO? LE PRÉSIDENT…
Encore des bruits de bottes au Burkina Faso. Des coups de feu auraient été entendus. Les habitants de Ouagadougou retiennent leur souffle. Le président Paul-Henri Sandaogo Damiba serait toujours à Ouagadougou, mais reste introuvable.
« La capitale Ouagadougou est sous une tension depuis la matinée de ce vendredi. Pour le moment, le président Henri Damiba se porterait bien. La télévision RTB, n’émet plus, l’échangeur 2000 bouclé, selon nos sources, ses tirs ont été entendus au camp de Baba Sy situé au pied de l’échangeur de Ouagadougou 2000. », annoncent plusieurs sites.
A Ouagadougou, capitale politique du Burkina Faso, la situation est confuse. Tôt dans la matinée de ce vendredi 30 septembre 2022, des militaires lourdement armés ont été aperçus dans des axes stratégiques de la capitale burkinabè.
Les accès de la télévision nationale, de la primature, sont fortement restreints par des militaires, des coups de feu ont été entendus dans le quartier Ouaga 2000. La résidence du président de l’Assemblée et le rond-point de l’Onu sont tous verrouillés par des soldats. Et selon nos confrères sur place, il s’agirait bien d’un coup d’État.
Le Lieutenant colonel Emmanuel Zoungrana serait le nouvel homme fort du Burkina-Faso. Il serait, selon certaines sources derrière le coup d’Etat en cours depuis très tôt ce matin.
La rumeur avait d’ailleurs circulé. D’aucuns parlent de réclamation de prime de coup d’Etat au président, et d’autres de tentative de coup d’Etat.
Pour l’heure, aucune information officielle n’est toujours pas disponible au moment où nous mettons sous presse. En attendant, les habitants de Ouagadadougou, capitale politique du Burkina Faso retiennent leur souffle. Malheureusement, aucun membre du gouvernement que nous avons essayé de contacter n’est joignable. Nous ne sommes donc pas en mesure de confirmer pour l’instant si le coup d’État est consommé. Néanmoins, certaines vidéo montrent la foule acclamer les militaires sur des chars.
Rappelons que c’est par un coup d’Etat perpétré le 24 janvier dernier que des militaires, avec à leur tête le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba se sont emparés du pouvoir, renversant le président d’alors Roch Marc Christian Kaboré.
L’homme fort , le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, avait promis de faire de la sécurité sa priorité, dans ce pays miné depuis des années par des attaques jihadistes.
Depuis 2015, les attaques récurrentes y ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes.
