URGENT ! COUP D’ÉTAT EN COURS AU MALI
C’est très chaud au Mali en ce moment. La confusion est totale et la peur règne dans la capitale. Les banques, les marchés et les espaces publics sont fermés. L’ambassade des États-Unis au Mali demande aux populations de ne pas sortir. Mais qu’est-ce qui se passe donc réellement ?
Selon l’ambassadeur de Norvège, des soldats maliens se sont mutinés mardi aux abords de Bamako. Le camp militaire de Kati (camp Soundjata) d’où était parti la déstabilisation contre le président Amadou Toumani Touré (ATT) en 2012 est en ébullition . Plusieurs ministres et généraux auraient déjà été arrêtés.
Le nouveau président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné, aurait été arrêté. Tout comme le ministre malien de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Daffé , arrêté tôt ce matin par des hommes armés. L’état-major des armées est sous le contrôle des militaires de la garde nationale conduits par le colonel Sadio Camara, l’ancien directeur du Prytanée, l’école militaire de Kati.
Les représentations diplomatiques recommandent à leurs ressortissants de rester à la maison. Des véhicules de la police militaire (PM) sont postés devant le département de La Défense. L’ORTM a également été évacuée pour raison de sécurité. Plusieurs sources dont des diplomates affirment que des tirs nourris sont entendus depuis ce matin dans la ville garnison de Kati à 15 kilomètres de Bamako.
Le nouveau ministre de l’Economie et des Finances Abdoualye Daffe aurait aussi été enlevé ce matin dans son bureau.
Le Général Cheick Fanta Mady Dembélé, le
colonel Diaw et le Colonel Mama Sekou Lelenta seraient les cerveaux de la Mutinerie. Pour l’instant, une partie de l’armée reste fidèle au chef de l’état à l’instar de l’Actuel ministre de La Défense le Général Dahirou Dembélé. Les deux camps sont opposés.
Selon d’autres sources , le chef d’état-major adjoint, limogé hier, a déclenché ce matin une mutinerie avec une poignée d’hommes. La situation serait actuellement sous contrôle. Toutes les institutions et les autorités sont en sécurité. Les forces loyalistes auraient déclenché les ratissages et les mutins sont en debandade. Le chef d’État Ibrahim Boubacar Keita se serait réfugié dans le camp de la Minusca.
