URGENT : FIN DU PROCÈS DE NICOLAS SARKOZY
Le procès dit des écoutes s’est achevé jeudi 9 décembre au soir, à l’issue des plaidoiries de la défense des coprévenus de Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert, et le tribunal a mis sa décision en délibéré au 1er mars 2021.
« J’ai encore confiance dans la justice de notre pays », a déclaré avant la levée de l’audience l’ancien président de la République, qui comparaissait pour corruption et trafic d’influences depuis le 23 novembre.
Dans l’affaire des « écoutes », le procureur du parquet national financier a requis, mardi 8 décembre, quatre ans de prison dont deux ferme à l’encontre de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy. Les mêmes peine ont été requises à l’encontre de l’avocat Thierry Herzog et de l’ancien magistrat Gilbert Azibert.
« Ce procès n’est pas une vengeance institutionnelle ni celle de la magistrature et encore moins celle du PNF. Personne ne cherche à se venger d’un ancien président de la République », a notamment déclaré le chef du parquet national financier (PNF) Jean-François Bohnert.
Nicolas Sarkozy avait dénoncé « une infamie »
Dans cette affaire dite des « écoutes », Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et l’ancien magistrat Gilbert Azibert comparaissent devant le tribunal correctionnel de Paris pour « corruption » et « trafic d’influence », des délits passibles de 10 ans de prison. Thierry Herzog et Gilbert Azibert sont également jugés pour « violation du secret professionnel ».
Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir tenté d’obtenir, début 2014, par l’entremise de son avocat Thierry Herzog, des informations secrètes auprès de l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert, dans une procédure concernant la saisie de ses agendas en marge de l’affaire Bettencourt, en échange d’un coup de pouce pour un poste à Monaco.
Auditionné lundi, Nicolas Sarkozy a dénoncé « une infamie » dont il veut être lavé. « Je n’ai jamais, jamais commis le moindre acte de corruption », a martelé l’ancien président de la république.