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URGENT ! LAURENT GBAGBO ANNONCE LE DÉPÔT DE SA CANDIDATURE POUR L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

Alors qu’on croyait qu’il avait définitivement jeté l’éponge après le retrait de son nom des listes électorales par la Commission Électorale Indépendante (CEI) et l’échec de son recours en justice, Laurent Gbagbo qui ne s’était pas encore prononcé au sujet de sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre, fait annoncer qu’il va déposer son dossier lundi.

« COMMUNIQUÉ DE EDS

Le professeur Georges-Armand OUEGNIN, Président de la plateforme politique « Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté « (EDS), informe les membres fondateurs, les militants des partis, mouvements et associations membres, les partenaires ainsi que le grand public que le dépôt de candidature du Président LAURENT GBAGBO, son référent politique et candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020, se fera conformement au calendrier de la CEI le lundi 31 Août à partir de 8h30mn au Siège de ladite institution sis à Cocody-2 plateaux.

Le Président de EDS invite tous les ivoiriens épris de paix, de justice et de liberté à venir massivement soutenir la candidature du Père de la Démocratie Ivoirienne.

SERCOM EDS ».

Invité de RFI, Assoa Adou , Secrétaire général du FPI avait déjà lancé les hostilités  :  » Je dirais que c’est scandaleux. Gbagbo Laurent dispose de tous ses droits civiques. Tout ce qui a été fait, et ça a été malheureux, quand j’ai vu le président de la CEI, dans une acrobatie intellectuelle qui n’a rien de juridique, dire que Gbagbo Laurent est radié. D’ailleurs, c’est assez grave, parce qu’il a annoncé la radiation de Laurent Gbagbo, deux jours avant que le tribunal de première instance ne se prononce. Déjà, si on était dans un pays démocratique, on peut dire qu’il a fauté et tout cela serait nul. Mais on est en Côte d’Ivoire, aujourd’hui, où il n’y a plus d’État de droit. »

Alors qu’il se trouvait à la CPI, Laurent Gbagbo a été condamné par contumace par la justice ivoirienne   pour avoir « braqué  » une banque. Ce que le Secrétaire général du FPI botte en touche. « Laurent Gbagbo n’a rien braqué. Il a utilisé ce que le droit lui donne. Ce que le droit dit, dans la constitution de la Cédéao, ce sont les possibilités de la Côte d’Ivoire de récupérer ses fonds, dans des cas particuliers, pour venir au secours de la population. » , explique-t-il.
« Laurent Gbagbo sera candidat et nous allons nous donner tous les moyens démocratiques pour qu’il soit candidat. Monsieur Ouattara, quand il voulait être candidat aux élections présidentielles en Côte d’Ivoire, à l’époque, Monsieur Bédié a dit qu’il n’était pas ivoirien et qu’il ne pouvait pas être candidat. Il a fallu aller en Afrique du Sud pour que Thabo Mbeki arrive à convaincre le président Gbagbo que, pour la paix en Côte d’Ivoire, il fallait utiliser une disposition de notre Constitution qui allait lui permettre d’être candidat. Il a utilisé je crois l’article 48 de notre Constitution, c’est comme ça qu’il a été candidat. Après cette candidature, donc par décret, il a été encore candidat, parait-il, par dérivation. Et aujourd’hui, le professeur Ouraga Obou, qui a présidé le Comité de rédaction de cette Constitution, et tous les experts qu’il avait commis, ont tous déclarés qu’il ne peut pas être encore candidat. Il passe outre pour dire qu’il sera candidat. Et c’est lui qui va dire que Gbagbo Laurent ne peut pas être candidat ? », avait-il poursuivi.

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