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URGENT!!!ALPHA CONDÉ ANNONCE LE VIOL DE LA CONSTITUTION

On le voyait venir comme tous les autres dictateurs africains qui n’hésitent pas à tripatouiller la Constitution pour s’éterniser au pouvoir. Le président guinéen Alpha Condé a annoncé  jeudi soir 19 décembre 2019 un projet de nouvelle Constitution qu’il soumettra à l’approbation des Guinéens à une date non précisée, malgré la contestation massive que suscite un tel projet depuis plus de deux mois.

Alpha Condé, élu en 2010 et réélu en 2015, s’est une nouvelle fois gardé de déclarer, lors d’une allocution télévisée, s’il comptait briguer sa propre succession fin 2020 à l’expiration de son mandat actuel, comme l’intention lui en est largement prêtée. Depuis des semaines, la Guinée est le théâtre de manifestations de masse contre une révision de la Constitution, qui servirait un tel dessein de la part d’Alpha  Condé.

C’est lors de son dernier séjour aux États-Unis, le chef de l’État, Alpha Condé, avait confirmé son projet  de modifier  la Constitution en appelant ses militants à se préparer pour le référendum et les législatives et avait instruit son Premier ministre à mener des consultations afin de donner l’opportunité aux acteurs politiques, organisations de la société civile et syndicats d’exprimer leurs avis sur la Constitution. Il s’était rendu en France pour avoir l’onction d’Emmanuel Macron. Malgré les appels du président nigérien Issoufou qui est par ailleurs le président en exercice de la CEDEAO, de respecter la constitution, Alpha Condé, sourd, a décidé de foncer droit au troisième mandat , quitte à marcher sur les cadavres de son peuple.

la tension n’avait cessé de monter depuis l’appel à la manifestation lancé il y a une semaine par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC). Cette coalition rassemblant des partis d’opposition, des syndicats et des membres de la société civile s’oppose résolument à une révision de la Constitution évoquée par le pouvoir. Elle permettrait à Alpha Condé de se présenter pour un troisième mandat, alors que la Constitution en limite le nombre à deux. L’opposition  dénonce un projet de coup d’État institutionnel et la dérive « dictatoriale » de celui qui fut lui-même un opposant historique ayant connu la prison pour son engagement contre différents régimes autoritaires.

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